Le Palais de Topkapi
Retour sur nos pas, dans la Cour des Janissaires. L’Eglise Sainte Irène, parmi les plus vieilles églises byzantines d’Istanbul, n’a jamais été transformée en mosquée… Mais en arsenal! Elle est rarement ouverte au public.
Depuis le côté opposé au Pavillon des Reliques, vue sur ce dernier. Il y a énormément de monde, et la visite s’en trouve être assez fastidieuse.
Impossible, tout de même, d’éviter les salles du Trésor Impérial. Que d’or et de pierres précieuses! Une multitude de joyaux, de décorations militaires étrangères à un fauteuil-canapé en plaqué or incrusté de diamants et émeraudes en passant par des énormes chandeliers en or massif et autres armes incrustées de fines pierreries..
Et après ces quatre salles du Trésor, il restait bien quelques visites à faire, comme le ancien hammam et son importante collection de vêtements anciens et de tapis, mais… Une balade dans les jardins surplombant la Corne d’Or m’a été, à cette heure de la journée, amplement suffisante.
Tel un sultan, je me délectais alors de la tranquillité de ces lieux jusqu’au Pavillon de Bagdag…
Tranquillité toute relative… Il m’a tout de même fallu attendre une bonne demi-heure pour obtenir cette photo du Baldaquin du Sultan Ibrahim sans touriste poseur, avec la tour de Galata en fond…
Et c’est sur ces dernières impressions, en quête d’un çai et d’un goûter que je vous invite à quitter Topkapi par la Porte du Salut, autre nom de notre Porte du Milieu…
Vers la Troisième cour, sur notre droite se trouvent les cuisines où étaient préparés jusqu’à 12 000 repas quotidiens! On peut actuellement y voir la plus importante collection de porcelaines de Chine au monde.
Toujours dans le Deuxième cour, qui est aussi celle des cérémonies, la Porte de la Félicité, qui mène à la Troisième cour. Son nom est tout trouvé puisque seuls les sultans, ses proches et ses invités, officiels y compris, sont autorisés à la passer.
Ce n’est pas tant pour leurs fonctions que pour les couleurs que les cuisines privées du sultan, à la sortie du harem, sont présentées ici…
De ce fait, toutes les cérémonies, réceptions, banquets, avaient lieu dans cette Deuxième cour.
Le sultan voyait alors son trône placé sous cette porte, et c’est de là qu’il assistait aux cérémonies. Voici d’ailleurs la calligraphie de l’un d’entre eux au dessus de la porte qui mène directement, dans la seconde cour, jusqu’à la salle des audiences.
Finalement, cette salle des audiences revêt quasiment la forme d’un couloir menant de l’autre côté de cette salle/bâtiment…
De là, vue vers le bas du palais et le Pavillon des Reliques Saintes où l’on peut entre autres apercevoir le bâton de Moïse, celui même qui lui servit à fendre les eaux de la Mer Rouge. Un petit doute m’assaille à la vue de ce morceau de bois de roseau…
… Où l’on tombe directement sur la bibliothèque d’Ahmet III, ici en face. Elle renfermait autrefois près de 6 000 volumes arabes et grecs.
Notons au passage que nous nous trouvons enfin dans la Troisième cour, celle réservée au sultan et à ses proches.
Une salle des audiences précédée d’une fontaine (souvenez-vous de la fonction de l’eau dans le harem!) aux magnifiques faïences et où le sultan recevait le grand vizir, ses ministres et autres ambassadeurs depuis son trône à baldaquins que l’on pourrait confondre avec un lit…
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