Love Valley
White Valley, vallée blanche, c’est le nom simple et efficace de cette… Vallée. Pourquoi? Un coup d’oeil sur les images sera suffisant.
Je m’engage donc dans ce qui devrait être une petite randonnée de 2H d’après mon Routard, dans ce qui a été renommé la Love Valley.
Le client est roi, et c’est donc des touristes qu’est venue cette nouvelle dénomination. Pour l’instant, rien ne la justifie, mais je ne suis jamais qu’au tout début des 4700 mètres à parcourir sous le soleil.
Enfin, 4700 mètres, c’est ce qu’indiquait le panneau pour randonneurs que j’ai croisé sur le chemin, au bord de la vallée.
Parce que les erreurs de parcours et les demi-tours ne sont pas comptés dedans…
… Et les cartes à ma disposition ne sont pas assez détaillées pour que je comprenne que je devrais déjà être là bas, tout en bas…
Mais la vue est belle, c’est bien ce qui compte et mon plaisir n’a en rien été gâché par la recherche du sentier sensé me mener entre ces deux plateaux…
Retour sur mes pas donc, et une des rares occasions qui m’a été donnée durant ce voyage de voir deux fois un endroit où je ne suis que de passage…
… Me contentant des conditions présentes pour saisir multitude d’images qui me font appartenir de manière assumée à cette génération numérique où tout se mesure à la capacité de stockage.
Mais mince, ça vaut le coup, non? C’est giga! Terrible même! Je sais, l’expression n’est pas passée dans le langage, mais c’est un pari sur l’avenir, héhé…
Que ne faut-il pas écrire pour tenter de vous accompagner dans un visionnage rythmé de ces clichés? Et essayer de noyer, par la même occasion, une certaine inconscience à me balader tout seul dans ces contrées inconnues, sous le soleil et pas vraiment à l’abri d’une chute dans une crevasse de 10 mètres au bas mot, d’une cheville foulée en dévalant…
… la pente jusqu’en bas, d’un éboulement de pierres venu de là-haut, et que sais-je encore? On dit que les serpents ont peur. Et moi je siffle et chante. Les lieux sont touris- tiques, mais dans les environs, point de randonneurs. Le 4×4 et le quad par la route, c’est mieux qu’un chemin semé d’embûches où n’importe quel deux roues ne passera jamais.
Et tant mieux pour moi, je n’ai pas encore vu 127 heures : j’aurai peut-être réfléchi à deux fois dans la cas contraire! Oui, vous l’aurez compris, je suis en bas…
Et au bout de 3 plutôt que 2 heures, j’en arrive à voir ce qui justifie la nouvelle appellation des lieux. De loin, mais j’arrive!
Et oui, c’est bien pour ces bouquets de cheminées de fée que j’ai pris ces innombrables risques!
Ou plutôt, ce sont bien ces bouquets de rochers aux formes subjectives qui ont fini par qualifier les lieux.
Il est vrai que c’est pour le moins étonnant. Tout comme la présence de quelques canapés et d’autochtones prompts à vous servir un rafraîchissement bienvenu…
Avant de reprendre un mini périple où il est désormais question d’éviter la poussière dégagée par les convois de 4×4 qui proposent des formules tout en 1 que j’essaie de mettre en oeuvre à mon humble niveau!
Traduction : je suis pressé, je veux en voir un max, mais je veux prendre un peu de temps aussi! Ben oui, là y’avait des fruits, là y’avait des fleurs, là des vergers, là un jardin…
C’était bien!
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