_____________________________________________

Dernier de ces trois jours en Cappadoce. La journée commence doucement : il va être question de faire un peu de remplissage : je n’ai pas l’intention d’aller trop loin et ai vu ce qui m’intéressait à priori le plus. Et puis je ne veux pas prendre le risque de rater le bus de nuit qui est sensé m’amener jusqu’à Pamukkale pour le lendemain. Du coup, je dirige ma curiosité sur la cité souterraine la plus proche bien qu’elle ne soit selon mon guide la plus spectaculaire. Mais bon, du spectacle, jusque-là, j’en ai eu, vous en conviendrez! Il faut aussi que je me ménage un peu!

Mon voisin de dortoir a quant à lui vu les choses en grand. Son programme est similaire au mien, mais lui poussera 30 kms au sud de la région, pour visiter l’une des plus grandes de ces cités avant de rejoindre Antalaya dans la nuit pour y faire de la pêche sous-marine avec son harpon! Les options sont nombreuses! Mais la grosse surprise, ce fut de débuter une maigre conversation en anglais, l’idiome qui m’a permis jusque-là d’échanger quelques idées avec les australiens, américains et japonnais de l’hôtel, et de tomber sur un brésilien. Autant dire que la discussion a pris un tournant plus consistant avec ce jeune routard venu de São Paulo qui me raconte l’histoire de son grand-père qui a quitté le Portugal au milieu du siècle dernier, ce qui l’a lui même amené à aller y faire quelques recherches généalogiques. Il se trouve que nos familles respectives étaient originaires de la même région : lui Ponte de Lima, moi Barcelos, et on se dit que le monde est petit tout en rebondissant sur du football, Palmeiras, Filipão, la Selecção, etc, etc, etc.

Mais bon, c’est pas tout ça!… Cap sur Avanos où je marchande un taxi pour 1H30 à 2H00. Ca n’est pas donné, mais il n’est plus question de randonner vu les distances en jeu ; pas le temps non plus de trouver les arrêts de bus appelés dolmus, et quant au stop, je n’ai pas trop envie de le tenter…