Maroc trajet Fès Marrakech Moyen-Atlas campagne bédouins

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C’est donc vers 5H du matin que nous nous sommes levés pour nous rendre à la gare routière. L’objectif est tout désigné : c’est Marrakech, plus de 500 kms au Sud-Ouest via l’intérieur du pays et quelques 8 heures de route dans un bus climatisé : l’une des meilleures compagnies du pays et donc un prix plus élevé que pour le bus nous ayant conduit de Chefchaouen à Fès. Moins d’autochtones aussi, et du coup moins de marchandises et autres aventures. Juste un paysage changeant défilant devant mes yeux, au gré des siestes et rares arrêts.

Fès-Marrakech

Ces photos sont normalement et comme jusqu’ici, classées par ordre chronologique. C’est la campagne qui va défiler, avec ses cultures, ... ses tentes bédouines...

… ses tentes bédouines… ... ses rassemblements au milieu de nulle part...

… ses rassemblements au milieu de nulle part… ... et ses cueillettes : ici la moisson du blé d'hiver, près de Khénifra, l'une des régions les plus pauvres du pays. Nombre d'élèves de l'établissement scolaire où je travaillais alors en étaient originaires : pas un hasard.

… et ses cueillettes : ici la moisson du blé d’hiver, près de Khénifra, l’une des régions les plus pauvres du pays. Nombre d’élèves de l’établissement scolaire où je travaillais alors en étaient originaires : pas un hasard.

Ici, un oued : pas évident de voir et de cadrer depuis un bus! Le relief est accidenté, mais on voit bien le lit de cette rivière qui ne devrait pas tarder à s’assécher… ... Alors on s'active de toutes part à la moisson. Pas de machines ici, tout est fait à l'ancienne. Et ce blé est peut-être le seul de l'année : l'été est bien trop chaud pour avoir une seconde aubaine.

… Alors on s’active de toutes part à la moisson. Pas de machines ici, tout est fait à l’ancienne. Et ce blé est peut-être le seul de l’année : l’été est bien trop chaud pour avoir une seconde aubaine.

A cette saison, le paysage est encore relativement verdoyant… Les plans d'eau sont rares, mais il y en a. Il n'est d'ailleurs pas impossible que ce soit ici une retenue.

Les plans d’eau sont rares, mais il y en a. Il n’est d’ailleurs pas impossible que ce soit ici une retenue.

A mesure que nous nous approchons de notre but, le paysage se fait de plus en plus désertique… ... Et les cultures qui sur notre route étaient jusqu'ici presqu'exclusives laissent désormais place à l'élevage pastoral...

… Et les cultures qui sur notre route étaient jusqu’ici presqu’exclusives laissent désormais place à l’élevage pastoral…

Plus désertique disais-je plus haut, donc moins d’eau… Reste le lit de la rivière… ... dans un paysage où le relief a si peu subi les transformations imposées par les hommes.

… dans un paysage où le relief a si peu subi les transformations imposées par les hommes. Si ce n'est l'habitat traditionnel parfois posé au bord de la route...

Si ce n’est l’habitat traditionnel parfois posé au bord de la route… ... L'impression est que tout est comme la nature l'a décidé. Les hommes y ont juste déposé quelques infrastructures ou cultures, sans chambouler quoi que ce soit. Au fond le Moyen Atlas, vers le sud.

… L’impression est que tout est comme la nature l’a décidé. Les hommes y ont juste déposé quelques infrastructures ou cultures, sans chambouler quoi que ce soit. Au fond le Moyen Atlas, vers le sud.

Un de nos rares passages dans une ville, mais lorsqu’il y en a, il y a toujours ces témoignages d’allégeance à l’ancien souverain.

La végétation se fait de plus en plus rare… Et les canaux d'irrigation font leur apparition. Comme l'idée que la culture de l'orange tient une grande place dans les environs...

Et les canaux d’irrigation font leur apparition. Comme l’idée que la culture de l’orange tient une grande place dans les environs… Mais voilà qu'au bout de quelques heures de voyage, une palmeraie nous indique notre arrivée imminente. Elle n'a pas menti.