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A Strasbourg en janvier, il fait froid, mais pas autant qu’à Lyon, du moins ce jeudi en arrivant. Neige au rendez-vous, bières en tous genres, seul le kébab local n’est pas vraiment à la hauteur, mais bon, quand on voit la spécialité du coin, on se dit que les turcs locaux ont dû se mettre à la page! Même la harissa n’étais pas à la hauteur…
Arrivés sur place au Molodoï vers 21H30. Une salle qui colle bien avec son nom et qui se remplit petit à petit jusqu’à atteindre quoi? 200 personnes, 300? Difficile à dire, puis ça n’est finalement pas le plus important : il y’a du monde mais on est à l’aise pour bouger, très près de la scène où les Steadytones entament avec un 2000 Tones Of TNT des GG All Stars pas des plus communs dans le répertoire des reprises instrus Reggae : ça part très bien tout ça, pour un set qui m’a bien plu -reprises et compos si je ne m’abuse-, avec une voix féminine sympathiquement planante. Et puis, on avait le Judge Dread Revival à la batterie quand d’autres ont à tort ou à raison bloqué sur la petite saxophoniste.
Petite pause à l’interlude : il fait toujours aussi froid dehors et c’est l’occasion de faire quelques connaissances à défaut de croiser les personnes attendues.
C’est pas tout ça, mais les Steadytones remontent sur scène et tout le monde se citronne devant la scène. C’est fâcheux d’avoir devant soit des mecs qui frôlent le mètre 95 quand tu veux prendre des photos, mais on est bien ici pour la musique et pas pour les photos, faudra que j’y pense plus souvent. De toute manière, les organisateurs locaux ont trouvé le truc pour gêner les dilettantes de la pratique photographique avec leur unique et surpuissant spot jaune…
Alors, ce concert… Et bien, l’instrumentation était bien, d’une, et de deux, le set aussi avec une mention particulière en ce qui me concerne à When I Call Your Name, These Eyes (Crying Every Night) et Run Joe qui a terminé une grosse heure (?) dans un excellent délire Ska. J’ai été, dans l’ensemble, agréablement surpris par la forme de Stranger Cole et, à défaut d’une voix retrouvée, un timbre finalement pas si dégueu que ce que j’ai pu écouter avec quelque stupeur sur YouTube -notamment ces vidéos de concert à Chicago où These Eyes est massacrée avec un backing un peu trop sobre ou juste, je ne sais pas, pis le son vidéo à la prise/YouTube à l’arrivée n’aide pas-. La chanteuse un peu juste en revanche sur ce fameux These Eyes, mais bon, ça c’est mon trip perso et ça fait toujours du bien d’entendre ces vétérans reprendre leurs vieux morceaux.
La soirée s’est terminée avec un petit set DJ assez varié, du temps pour discuter, boire et encore danser et même croiser le stranger in town. Vendredi matin a été bien plus dur, mais c’est une autre histoire même si toujours la même au final!