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Il était question de passer le jeudi 26 à Barcelos, étant donné que la ville et l’hôte d’une des plus grandes foires du Portugal tous les jeudis. Malheureusement pour nous, c’était le jour du Saint Patron de la ville, et la foire était dès lors annulée. Nous avions donc prolongé notre séjour dans le Nord pour finir sur une journée repos, sans le vouloir et c’était finalement tant mieux.

Mais le repos, ça va un moment et tout ce temps sans rien faire de particulier, ça peut devenir long! Alors après un coup de fil à l’hôtel où nous étions censé arriver le lendemain à Coimbra, nous prenions la direction du centre du pays.

C’est ironique, car mes origines minhotas ont, je m’en aperçois avec la préparation de cet album, eu une grande influence sur ma perception de l’histoire portugaise. Car en effet, je m’aperçois que de Guimarães et Coimbra, savoir laquelle fut la première capitale du petit Etat indépendant n’est pas si aisé que ça! Il semblerait en effet que Dom Afonso Henriques, 1er roi du pays, est né à Coimbra, comme ses 5 descendants. Il y est décédé et enterré en tous cas, mais pour ce qui est de sa naissance, les guimaraenses ne seront peut-être pas d’accord. Même chose pour la question de la première capitale… Coimbra aurait-elle été désignée capitale alors que le Portugal n’était encore qu’un conté, ou bien dès l’accession à l’indépendance, ou bien encore peu après??? C’est, d’après mes rapides recherches, le flou artistique… Alors tout le monde s’accorde à dire que l’une et l’autre ont été les deux premières capitales du pays : c’est plus simple!

Ce qui est une certitude, en revanche, c’est que Coimbra abrite l’une des plus anciennes universités du monde : fondée en 1290 à Lisbonne, après Bologne en 1119 et la Sorbonne en 1257, elle fut installée à Coimbra en 1308, faisant de la ville un important centre universitaire jusqu’à nos jours. Dans mes souvenirs, lors de nos virées estivales, mes parents ne m’ont jamais amené sur place ; mais j’avais déjà tenté de visiter les lieux en 1999. A vrai dire, je m’y étais rendu avec des amis, bien au fait de l’importance des lieux, mais sans réelle motivation pour sa visite… Etonnant! Nous nous étions donc arrêtés aux portes de la vieille université. Un bévue maintenant réparée!