Ilha de Santiago : Praia

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La veille a donc été l’occasion de traverser le pays de bout en bout, de son extrême nord à quasiment son extrême sud, soit un peu plus de 300 kms entre Ponta do Sol et Praia, avec une cette magnifique traversée de Santo Antão. L’arrivée à Praia, capitale du Cap-Vert, s’est faite de nuit, après une petite heure d’avion. Nous passerons trois nuits au Praiadise, un petit hôtel type pension de voyageurs comme on en trouve en Europe ou en Amérique du Sud, dans le quartier d’Achada Santo Antonio, quartier des ambassades et de résidences plutôt pépères. Wilson, qui nous reçoit à l’hôtel, nous accompagne jusque vers la plage de Quebra Canela, où nous mangeons une pizza. Exceptionnellement, le petit km se fait à pied, car nous sommes avec un local qui nous a déjà averti : tous les trajets de nuit, à Praia, se font en taxi, même pour 200 m.: il en va de notre sécurité ; même les capverdiens suivent cette règle tacite. Voilà qui se recoupe avec les infos lues dans le guide, à défaut de nous mettre en confiance.

Praia compte dans les 130 000 habitants, soit 1/4 de la population du Cap-Vert. L’île de Santiago, elle, compte 290 000 habitants, soit la moitié de la population du pays. A priori, Santiago est l’île avec le plus d’intérêts touristiques, entre son histoire -première île capverdienne découverte, en 1460 ; apport africain très présent dans la culture locale ; capitales capverdiennes toujours sur l’île ; principal port de commerce de l’île…- et ses paysages ; c’est aussi la plus grande de l’archipel, avec 80 kms du Nord au Sud et une grosse 20aine d’Est en Ouest. Nous y ferons trois escales au total, sans toutefois y avoir prévu énormément de choses : voilà bien un comble! Mais c’est ainsi : même la lecture du guide ne nous a pas plus motivé que ça.

La sécurité n’est pas étrangère à ce fait : tous les retours lus et eus insistent régulièrement sur ce fait. C’est dommage, et je suis bien conscient que les témoignages alarmistes sont plus systématiquement rendus publics que ceux pour qui tout va bien. Mais la capitale, comme une capitale, accueille bien du monde, de toutes les origines, et c’est une des raisons pour lesquelles les risques s’accroissent. D’ailleurs, l’aéroport local est le seul où nous croisons des panneaux sur les risques sanitaires tels que moustique Zica et fièvre Ebola. Praia est la seule ville de l’archipel directement connectée avec l’Afrique subsaharienne et le Brésil par avion : les choses s’expliquent. Et puis, c’est finalement comme partout : même en France, le touriste ne prend pas les mêmes risques dans le fin fond de l’Aveyron et sur le parvis de la Tour Eiffel!

Bon, il n’y a pas que ça : nous n’avons déjà pas pu visiter São Nicolau, à notre grand regret, car cette île est bien mal desservie, nous obligeant à rester soit moins de 24H, soit 8 jours entiers. Frustrant, dans tous les cas, car deux autres îles étaient des passages obligés pour nous : Boavista et Fogo. Il aura donc fallu faire des choix et c’est finalement Santiago qui aura tiré son épingle du jeu malgré tout, car nous y aurions réduit notre passage à la portion congrue dans le cas d’une visite possible de São Nicolau sur 4 à 5 jours. Et oui, la préparation de ce voyage fut un beau casse-tête, entre les envies, les possibilités, les horaires de ferries et d’avions, et tout ça, sans agence!




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