En transit vers Sal Rei, ilha de Boa Vista

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C’était notre dernière nuit à Praia, avant de rejoindre Sal Rei, sur l’île de Boa Vista : nous sommes rentrés plus tard que d’habitude car nous avons été invités par Wilson, la personne qui nous avait accueillis au Praiadise, à aller faire un tour dans la discothèque où il travaillait quand il n’était pas à l’hôtel : le XPTO, boîte branchée de la capitale, dans un centre commercial flambant neuf. Voilà des années que je n’étais pas entré dans une discothèque, et c’est avec appréhension que je m’y rendais. Personne à notre arrivée à minuit : parfait pour déguster un excellent cocktail préparé par Wilson. Côté musique, en revanche, euh… Il s’agissait bien de musique cap verdienne, mais comme il sied à ce type d’endroit, des remixes Electro ou RnB de genres et hits locaux de Morna, Funana et autres. Ca a son charme, tout de même : ça se danse en couple, collé-serré, rien à voir avec les sautilleurs solitaires que, j’imagine, l’on peut croiser sur notre Vieux Continent. Une expérience comme une autre, en somme! A partir de 2H, salle comble et ambiance plutôt chaude. La qualité du son, quant à elle, était si bonnne selon mes critères, que je pensais dès mon entrée que c’était un crime de le réserver à une telle musique -je parle de l’Electro, pas des Morna et Funana!-! Et cerise sur le gâteau lors de cette surprenante soirée : quelle ne fut pas ma surprise quand, me pensant à l’intérieur, je levais la tête, en fond de salle, et me retrouvais sous la lune! Discothèque en « semi extérieur »… La classe.

Nous devions être à l’aéroport à midi, afin de prendre le vol de 13H20 pour Sal Rei, à Boa Vista. Un passage des îles sous le vent aux îles au vent, et peut-être à une ambiance moins citadine. J’ai pris l’habitude, si les délais le permettent et en discutant un peu, de demander de quelle île les taxis que nous prenons sont originaires. C’est le plus souvent de Fogo, d’autres fois de Boa Vista, comme une bonne partie du personnel de notre hôtel, et d’autres fois des autres îles : un témoignage comme un autre de l’attrait de la capitale dans l’archipel. Allé, un peu d’attente, 40 minutes de vol au dessus de l’océan, et à nous la belle vue!