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Journée de transit! Deux jours à Boa Vista, ce fut court mais j’ai vu ce que je voulais voir et en garde de beaux souvenirs. Vue la fréquence des avions et les temps de voyage, sans compter les correspondances, nous n’avions de toute manière pas le choix. Lors de l’organisation du voyage et de ce passage de Boa Vista à Fogo, le moteur de recherches de la TACV -la compagnie aérienne cap-verdienne- ne nous proposait que des transferts s’étalant sur trois jours, avec des prix pas des plus attractifs. A force de recherches et comparaisons, je réussis pourtant à trouver deux vols en correspondance, via Praia, avec un petit quart d’heure d’escale. C’était chaud, mais ça valait le coup d’essayer vu le peu de temps que nous avions. Dans les semaines suivant ma réservation, je recevais un e-mail de la TACV m’informant que cette attente passait de 15 à 70 minutes : c’était parfait, le pari avait d’ores et déjà porté ses fruits!
Après un sympathique au revoir au couple d’hôteliers italiens et leur bébé né sur l’île, c’est Kevin, une dernière fois, qui était notre chauffeur : toujours avec le même flegme, il nous laissait à l’Aéroport Boa Vista – Rabil où, tel les habitants d’un petit village, nous retrouvions quelques personnes croisées lors de ce petit séjour à Sal Rei, et notamment des commerçants sénégalais qui, il y a de grandes chances, rentraient à la maison afin que leur enfant naisse sur place. Et puis, bien entendu, une multitude d’européens à la peau rougie par le soleil. Bon, le soleil n’es pas à proprement dit au rendez-vous aujourd’hui encore, mais il faut faire avec.
Décollage et survol de l’île de Maio : vu ce que j’ai vu d’en haut, je n’ai aucun regret quant au fait de ne pas l’avoir visitée. Plate et désertique, parmi les plus petites de l’archipel, elle aurait fait un bis repetita avec Sal et Boa Vista malgré son relatif éloignement des sentiers touristiques et donc une certaine authenticité. Mais jusque-là, la destination qu’il manque réellement à notre séjour est São Nicolau : rien de comparable à Maio. 10 ou 20 minutes d’escale à l’aéroport de Vila do Maio et redécollage, vers Praia cette fois-ci. Nouvelles aventures à la fouille -les briquets sont par exemple interdits en cabine- et après une grosse heure d’attente et un bon retard, nous décollons pour São Filipe, à Fogo : une destination que nous attendons avec impatience, le clou de notre voyage, en quelque sorte. L’île du feu, puisqu’il s’agit bien de ça, n’a pas intérêt à nous décevoir!