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Organisation pied au plancher pour cette virée dans le sud de l’ancienne province de Tràs-os-Montes. Ca n’était pas faute d’avoir tenté une prise de contact par e-mail, mais j’étais resté sans réponse des organisateurs de visites guidées de la vallée du Côa, que j’avais l’idée de visiter depuis pas mal de temps.
J’avais suivi cette histoire dans un faux direct, à la fin des années 1990 : elle avait éveillé chez moi un minimum de curiosité, mais le temps et les occasions ne s’étaient jamais alliés pour m’y laisser aller jeter un oeil. Cette fois-ci, j’eus la mauvaise surprise de ne pouvoir visiter qu’un seul des trois lieux auxquels j’aspirais : toute cette route pour une visite de deux heures… C’est ainsi : puisque je ne me sentais pas de prendre un téléphone pour réserver dans mon portugais châtié, l’ami N l’a gentiment fait pour moi depuis le milieu de la retenue du Alto Rabagão, mais faute de lui avoir bien exprimé ce que je souhaitais, je n’eus que le strict minimum ; tant pis, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, surtout quand on est un grand difficile!
Quoi qu’il en soit, les amis ont été bien précieux pour l’organisation de cette échappée, une autre ayant bien voulu me réserver un AirBnB à Vila Nova de Foz-Côa pendant que je prenais la route au fond d’un sillon, eus-je l’impression, d’une grosse centaine de kms. J’arrivais donc dans une maisonnette traditionnelle refaite à neuf et passais ensuite la soirée dans un bar, devant une ou deux Super Bock, un mixto de fiambre e queijo à des prix défiant toute concurrence mondiale et le match de championnat portugais Benfica – Portimonense (2-2 au final…) tout en mendiant la recharge de mon smartphone en fin de vie : c’est que, le matin, j’avais prévu de rentrer à Ladrugães le soir! Bien heureusement pour moi, j’étais un peu mieux équipé et prévoyant en matière de photo. Ne me restait qu’à me lever à l’heure, le départ de la visite ayant lieu à 9H30.
Quelle aventure! Levé largement dans les temps, je m’offrais même le luxe, après un repérage du présumé lieu de rendez-vous, d’une mini balade au dessus de la vallée du Côa, spectaculaire avec le levé du soleil et le drap de nuages qui serpentait au dessus, entres les collines. A 9H25, je me présentais au centre des expositions local, qui avec son petit train de touristes et les nombreux visiteurs arrivant à l’horaire en question, avait tout d’un lieu de départ de visite guidée . Mais non, les lieux soudainement déserts n’étaient pas ceux que je recherchais. Paniiiiique! Je scrutais l’horizon, reprenais la voiture, cherchais un panneau et… En voilà un autre qui indique un musée, moins trompeur que celui situé devant le centre des expos… Je file, je coupe droit à travers les méandres de cette petite route légèrement escarpée… Je voulais éviter tout retard, peine perdue!
Arrivée sur un espèce de parking égaré dans la campagne, au dessus d’une vallée. Je me gare, emprunte une longue faille qui plonge au milieu du bitume et du béton : dans la terre, en fait. J’y suis! Accueil glacial des autres visiteurs, j’ai 5 à 10 min. de retard, je me confonds en excuses et nous partons, entassés dans un 4×4.
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