Croisée des chemins à l’espace Croisière

Voilà qui dément l’hypothèse que je faisais selon laquelle les mêmes lieux, d’une année sur l’autre, accueillent volontairement des expositions à l’intérêt variable. Déjà, l’intérêt étant une notion subjective, je devais bien me douter que l’idée ne pouvait aller très loin… Mais je ne me doutais point que cette contradiction n’arriverait que quelques heures après avoir affirmé l’idée en question. Bref.

L’espace Croisière, en plus d’avoir été le théâtre d’un sympathique sound-system la veille, abrite pas mal d’excellentes expos. Arrivés là au milieu d’énormes groupes de visiteurs, toujours un malheureux hasard, nous nous sommes retrouvés dans l’expo consacrée à mai 1968 sans que cela soit finalement vraiment regretté : ça n’était pourtant pas tant souhaité que ça. Une date et un symbole qui, peut-être, ne plaisent finalement plus qu’à ceux qui ont vécu l’époque, aujourd’hui bel et bien rendus à ce qu’ils dénonçaient alors, et en ayant bien profité du système et des largesses qu’il eut, avec ça! Euh, je divague… Gros gros coup de coeur pour le travail de Cristina de Midel et Bruno Morais, ainsi que pour les lauréats du Prix Pictet : au passage, le prix Olympus de cette année était, contrairement à l’habitude et de mon point de vue, assez décevant. Enfin, le dialogue instauré entre les photographies de Jane Evelyn Atwood & Joan Colom, loin d’être original, méritait largement une découverte. Ben ouais.




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