De la Vieja al Vedado por el Malecon
Nouvelle journée sur La Habana… Je reprends la direction de La Habana Vieja, cette fois-ci par l’Avenida Salvador Allende et Calle Simon Bolivar : aujourd’hui se court le marathon de La Habana… Dans les effluves d’essence, ça donne envie!
Parque de la Fraternidad…
Calle Luz, couvent de Belen…
Et hop, 2016-2019 et 10 000 clics sur ce fidèle appareil photo!
L’animation en ce midi passé dans les vieilles rues de la capitale est étrangement au point mort. On est bien dimanche.
Le Palacio Cueto (1906), tout beau tout rénové. J’arrive sur une place dessinée au XVIe s., centre économique de la ville avec marché aux esclaves, maisons de notables…
La Plaza Nueva est devenue la Plaza Vieja… Bordée de force animations (BDthèque, Camara oscura, planetarium, musées, hôtels particuliers, bars), mais rien qui m’intéresse en l’occurrence.
Elle a certainement vécu des jours meilleurs, et de bien pires!
Ca ne sont pas les animations touristiques qui manquent.
Je continue à remonter, je cherche la Casa de los Arabes aperçue hier. Sur la place Saint François d’Assise, face à l’hôtel de Bajucal, une statue de Frédéric Chopin. Il n’a jamais été à La Havane, mais qu’importe, c’est un « porte bonheur » comme un autre…
La Casa de los Arabes…
Dans une bâtisse du XVIIe s. qui n’est pas sans rappeler l’Andalousie ou l’Afrique du Nord.
Rien d’illogique, y compris que Cuba accueille des musulmans ou nouveaux chrétiens très tôt.
Pourtant, il faut semble-t-il attendre 2015 pour qu’une mosquée soit construite à La Havane…
Sous l’impulsion de la Turquie, en face à la Casa de los Arabes.
Je cherche un point de vue qui m’offre un panorama de la ville, mais tout ce que mon guide m’indique est fermé, et pas que ce dimanche. La Plaza de la Catedral, la cathédrale ayant été construite par les Jésuites au XVIIIe s.
Je me rabats sur le musée d’Art colonial…
Il renvoie à un art de vivre raffiné…
D’autant que nous sommes à la capitale et que mobilier et autres éléments de décoration s’en trouvent d’autant plus fins.
Un peu compliqué de visiter toutefois : les agents ferment de nombreuses salles et attendent un pourboire pour les ouvrir.
Alors ceux qui graissent systématiquement la pâte entrent dans toutes les salles.
Je finis par faire remarquer cette situation bizarre à l’un des agents et quitte les lieux.
Je fuis le centre hypertouristique et finis par tourner quelque peu en rond dans le coin. QG de la police.
Face au canal de la Havane, derrière la cathédrale…
Les chauffeurs de taxis se rencardent pour une pause et m’interpellent alors que je prends la mienne. Bah non, je suis pas d’ici!
Sur l’Av. du Port, ce samuraï veille sur les pêcheurs à la ligne.
Atatürk a également son hommage…
Hasekura Rokuemon Tsunenaga, premier japonais en terre cubaine, en 1614, alors qu’il est en voyage pour l’Europe.
Allé, je file longer le Malecon, sous les embruns du Détroit de Floride.
Alberto Hidalgo Suarez, 51 ans, a vécu a Berlin Est durant 4 ans et en a rapporté une moto.
Quand j’y dis Francais il me répond Zidane, j’y dis Portugal, il me dit qu’il préfère Messi… Un langage universel qu’on vous dit!
A l’autre bout du Malecon, on devine un quartier américanisé, principalement l’immeuble Focsa (1956), dans le Vedado.
Avec cet objectif, je longe une avenue où se côtoient ruines…
Et hôtels de luxe…
Derrière, Habana Centro.
C’est une balade ou la tranquilité n’est gênée que par les moteurs usés des belles américaines et les vagues, parfois joueuses!
Monument à Maceo (1845-1896), le Titan de Bronze, pour les espagnols Le plus grand lion, héro de la guerre d’Indépendance.
L’Hôtel Nacional, où depuis 1930 est descendu l’essentiel des personnalités et célébrités – politiques, showbizz – passées par La Havane.
J’arrive dans le quartier du Vedado, avec l’immeuble Focsa à gauche. C’est l’heure de goûter et ça tombe bien : un vendeur à vélo transporte des biscuits à la crème glacée dans sa glacière.
Je vais couper à travers le Vedado pour rentrer. Un immeuble style Art Nouveau attire mon attention.
On dirait qu’il est anormal qu’il tienne encore debout… Comme pas mal de choses ici, d’ailleurs…
Quelle stature, en tous cas! On dirait un immeuble soviétique posé dans ce quartier où les villas, une fois passé le front de mer, succèdent aux buildings.
Un quartier avec peu de touristes et des activités populaires, en cettte fin de dimanche après-midi. Ici on a entre autres un Müller, 2 Cristiano Ronaldo et un Messi qui jouent à tour de rôle.
Mais dans le coin, c’est une autre curiosité qui attire les gens : une statue de John Lennon!
Les taxis se succèdent…
Et certains touristes en profitent pour laisser leur trace…
Quant à moi, je vais ponctuer cette longue promenade dans une cafeteria avec une cote de porc / riz. A 22H, je pars en bus à l’autre bout de l’île avec escale à Camagüey, demain.
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