Aux chutes d’Iguazù
Départ en avion de São Paulo à 15H40. Je quitte la ville en passant place da Repùblica, avec ses immeubles de Nyemeyer : ici, l’édifice Triangle.
Au décollage, São Paulo est un véritable hérisson d’immeubles. Mais cet après-midi, c’est bien la verdure qui finit par me gagner.
Au bout d’une petite heure de vol, nous longeons le fleuve Iguaçu, un affluent du Paranà. Si au début, les deux rives se ressemblent, rapidement, la forêt prend sa place côté brésilien quand on peu sans aucun doute parler de déforestation intensive côté argentin.
2H après le décollage, je suis sur le point d’arriver à ma destination suivante : non loin du Paraguay, entre Brésil et Argentine, les chutes d’Iguaçu. Avec un premier aperçu depuis l’avion!
Nous atterrissons en pleine forêt tropicale, à Foz do Iguaçu. Sorti de l’avion, ce sont près de 40° bien humides qui me tombent dessus.
Evidemment, je suis dans un lieu très touristique… Mais non, le musée de cire local fera sans moi!
Après de multiples changements de bus, l’attente à la frontière et la rencontre de français, me voici à Puerto Iguazù, en Argentine. Rendez-vous est pris pour les chutes, demain!
Puerto Iguazù se trouve à une vingtaine de kms du parc naturel où se trouvent les chutes. Le trajet se fait en bus, et mine de rien, vu les prix pratiqués en Argentine, ça commence à chiffrer. Mais je suis là pour en profiter.
Une fois dans le parc, c’est en petit train que l’on rejoint le fleuve Iguaçu. C’est tout simplement bondé, ça frise le parc d’attraction. Tant pis et tant mieux à la fois : ça doit valloir le coup.
D’ailleurs, très tôt, on commence à avoir des indices sur la proximité des chutes. Reste à voir comment la visite se présente, car le tout m’a l’air très grand et éclaté à la fois.
Des chemins ont été aménagés dans et au dessus de la végétation : on se balade tout du long sur des passerelles.
Mais toujours pas de chutes en vue. Le courant a l’air bien violent, tout de même.
Côté forêt, on commence à avoir des petits courts d’eau vive qui se précipitent tôt ou tard dans le vide.
Ils font leur chemin, le plus direct possible : peu importe ce qui se trouve dessus. La végétation semble s’en accomoder.
D’ailleurs, en levant un peu la tête, on voir des choses inhabituelles.
Oui, il faut vraiment lever la tête, de temps en temps!
J’arrive au dessus de ma première cascade : là, de l’autre côté, ces points blancs, ce sont des oiseaux qui nichent!
Au dessus, le courant violent vaporise l’eau dans l’air.
Oui, c’est bien la passerelle sur laquelle j’atais à l’instant.
Et puis enfin, on finit par atteindre un point de vue assez général sur les chutes, du moins pour le côté argentin.
Car la Gorge du Diable est invisible d’ici.
Voilà… Plus de 200 chutes forment cet ensemble spectaculaire…
L’ensemble des cascades déversent jusqu’à 6 millions de mètres cubes d’eau par secondes.
Et là, elles font tout simplement le bonheur du touriste, appareil photo en main ou plus simplement baigneur.
La question que je me pose tout du long, c’est où a été tourné le film Missions.
Je n’ai pas trouvé la réponse.
Tout ce que je sais, c’est que l’endroit est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’humanité depuis 1984.
Et qu’en voyant les chutes, Madame Roosevelt se serait écriée « Poor Niagara! »…
Ne me reste plus qu’à aller aux chutes du Niagara et du Zambèze pour vérifier les propos des heureux témoins…
En guise d’animaux, en revanche, je n’aurai croisé que des coatis. Tant pis pour les caïmans, cerfs, tamanoirs, tatous et autres ocelots. Ou tant mieux.
Ah, si, il y avait des singes près de l’hôtel Hilton… Des vrais aussi, hein!
Et si vous en avez les moyens quand vous irez, il est apparemment possible de privatiser certaines terrasses, pour un repas à quelques étoiles.
Et oui, tout à l’heure, j’étais tout en bas [N.B. : ça, c’est du commentaire!]!
Imaginez-vous, en amont, ça a l’air calme, hein? La chute ne doit en être que plus dure! Ceci dit, personnellement, j’ai loupé toute la fin du parcours mais me suis régalé quand même : j’ai pris trop de temps pour les photos. Je verrai le reste demain, depuis le Brasiou!
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