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2e matin en terres brésiliennes et réveil plombé par le gros coup de soleil de la veille : le rhume passe, mais j’ai le haut du caillou qui pèle bien, déjà! Première mission : me procurer un couvre chef, donc.
Ca n’est pas simple : les cariocas, et rien ou pas grand chose ne viendra contredire cette impression, n’ont pas beaucoup de style : on s’habille avec un short de sport et un t-shirt, tongs aux pieds, en général. Ceux qui poussent le plus leur recherche esthétique, peut-être avec un peu plus de moyens aussi, habillent toute la petite famille en Disney, Nike aux pieds… Non, vraiment, je force un peu le trait, mais pas tant que ça! Et puis le brésilien n’a pas trop de retenue quant à son corps, alors on croise aussi beaucoup de gens, de tout âge, au moins pour les hommes, habillés d’un simple short de tennis ou de football, tongs au pieds. Forcément, le climat aide, mais je n’irai pas aussi loin et veux garder un minimum d’identité tout en tentant de me fondre dans le moule local. Je ne mettrai donc pas de casquette à visière, accessoire ultime pourtant ici, et opte, du côté du métro Flamengo, pour un borsalino Made in China que je ne porte pas mieux que sa concurrente moderne mais qui sauve mon intégrité tout en me classant d’emblée dans la catégorie touriste.
Vous souriez? Héhé, c’est que la question vestimentaire m’a pas mal pris la tête avant mon départ : outre la couleur de peau, quand même, c’est aussi elle qui classe le quidam en fonction de ses moyens, voire de ses origines. Alors un short, sans poches, c’est compliqué et le bermuda commence déjà à servir de marqueur. Le t-shirt, pas de problème, mais j’ai pris le parti de n’en prendre que deux ou trois et d’en acheter sur place : ça fera toujours souvenir. Ca n’a finalement pas été simple, car sans céder aux manières du touriste, j’aurais fini par acheter des t-shirts « California », « Sunshine », « Surf », « NY » ou « Oregon » pour avoir l’air du quidam local : non, ça, ça n’était définitivement pas possible… Baskets et chaussettes, courtes ou pas, ça marquait aussi, mais la fin de cette seconde journée sur les pavés à la portugaise devait m’enseigner que je ne devais pas céder aux simples tongs : trop de kilomètres parcourus, pas assez d’habitude. Et puis, parait-il que mieux valait, en plus d’éviter tout objet tape à l’oeil -montre, chaine, bague, bracelet, portable, etc…-, se passer d’un sac et porter l’essentiel à la main. Impossible aussi et me voilà donc en route pour Botafogo à pied, entre rues intérieures et avenues littorales : le but, c’est le Pain de Sucre où je compte bien monter aujourd’hui. Mais la météo vient me rappeler qu’il faut, encore et toujours, s’adapter.
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