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Voilà que mon voyage commence à prendre des allures de marathon, et moi de coureur de fond kenyan, distançant y compris mes attentes!

A vrai dire, si mon voyage était ouvertement orienté histoire plutôt que plages et soleil, il n’avait été préalablement documenté que de textes, romans et autres lectures, et ce depuis de nombreuses années. Peu d’images, sorti des clichés, quelques films, comme Central do Brasil ou A Cidade de Deus, mais peu de photographies et autres documentaires. C’est une manière de garder l’esprit aussi ouvert que possible, voir par moi-même les détails qui m’attirent, en rater d’autre, et voir si tout ça correspond à mon imaginaire.

Avec Diamantina, je termine mon cycle dans les mines générales légèrement en dehors des sentiers battus. Au milieu des montagnes et d’une ville de 150 mètres de dénivelé, j’arpente des rues qu’on croirait portugaises, encore. Et pourtant, sous 35° et le tropique du Capricorne, c’est le voyage des gens, des idées et dans le temps que je suis obligé d’accuser. Avec tout l’imaginaire et autres légendes qui vont de pair.