Olinda la belle Lieu visité le 28 octobre 2015 et publié dans Brésil Travelers' Map is loading... If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing. _____________________________________________ Aujourd’hui, je vous laisse juste avec les images commentées : après tout, tout va bien, inutile d’en rajouter! Dernière virée à Olinda… Olinda la belle Ah, les soirées à Olinda sont vraiment sympathiques, et les levers pas moins. Aujourd’hui, je vais prendre mon temps dans la vieille ville, avant de partir pour Salvador de Bahia, en toute fin d’après-midi : une 10aine d’heures de bus de nuit. C’est directement au Couvent São Francisco e Igreja Nossa Senhora das Neves que je me rends. Construit en 1577, c’est le premier couvent franciscain du Brésil. On a là des églises baroques décorées avec goût, tout en équilibre… Même si une Notre Dame des Neiges ne doit avoir que peu d’utilité sous les tropiques… Encore une fois et comme partout ailleurs, la sacristie est richement dotée, avec bois précieux, plafonds à caissons, peintures… Et azulejos qui témoignent encore de la forte influence portugaise à l’époque de la construction de cet ensemble. On retrouve ces derniers dans le cloître, aussi… Ainsi que dans les salles attenantes… L’occasion de sortir le trépied et de prendre mon temps… Sorti de là, c’est l’heure de la collation du midi : on est vraiment bien à Olinda! J’y découvre d’ailleurs une des plus douces gourmandises qu’il m’ait été donné de goûter : la cocada, des copaux de fruits fumés à la braise, avec du sucre, pour ce que j’ai compris : un pur bonheur! Rue du Amparo, devant une(?) maison de Axè, comme par hasard. C’est une boisson issue de la distillation de la cachaça, à partir d’un rejet qui était traditionnellement jeté. Récupéré, on y fait macérer 20 à 30 types d’herbes, avec ajout de guarana et de miel, donnant au tout un fort pouvoir ennivrant et euphorisant. Très apprécié des jeunes, et d’après ce que j’ai vu hier soir, je veux bien y croire! Pour le reste, des couleurs et des sourires… Et ici, le fabricant du Pau do Indio [le bâton de l’indien], une boisson alcoolisée artisanale qui aurait inspiré le Axè. Il doit y avoir pas mal de vapeurs ennivrantes dans la rue… Toujours dans la rue du Amparo, l’église de N. D. do Amparo, édifiée à l’époque néerlandaise, en 1644. Et au bout de la rue, l’église São João, d’où est lancé, chaque année, le Carnaval. N.D. da Conceição… Et me voici au Museu do Mamulengo… Qui comme son nom l’indique, conserve et présente des marionnettes brésiliennes. Une manière comme une autre de sa familiariser avec les histoires et légendes locales… J’y ai même croisé un Guignol bien bronzé tandis que l’autre se plaignait d’un coup de soleil! Lampião, véritable légende populaire locale, aurait été selon les uns un véritable Robin des bois. Pas de l’avis général, semble-t-il… Avant de partir pour Recife et surtout Bahia, un petit arrêt sur une fresque de Sandro Felix… Quel plus bel écrin pour du street art qu’un musée à ciel ouvert… Je vous laisse avec un autre balcon maure. Une traversée des favelas de Recife puis du Nordeste m’attend. A demain, à Salvador! Etiquettes de l'album photo : Architecture coloniale, Architecture moyen-orientale, Architecture traditionnelle, Arts chrétiens, Arts et traditions populaires, Cloîtres, Eglises, Monastères, Musées, Nordeste, Olinda, Pernambouc, Présence portugaise, Street Art, Styles baroque et rococo, UNESCO - Patrimoine mondial de l'humanité
Laisser un commentaire