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Et voilà! Le retour de Salvador à Rio s’est bien passé, malgré une avancée de l’horaire de mon avion et une escale à Brasilia venue s’ajouter à mon itinéraire. Ce fut un drôle de voyage, tout de même, qui plus était prémonitoire : en effet, jusqu’à l’escale, j’étais engoncé entre le hublot et un couple aux épaules de 90 cms de large : autant dire que ma place était très très réduite! Heureusement, Brasilia – Rio me laissait plus de place pour respirer, bien que les voisins, quelque peu bigots et flippés, ne furent pas loin de me donner l’avion en horreur avec leurs prières…
Comme lors de ma première arrivée à Rio, quasiment un mois plus tard, j’étais assailli par les taxis pour me faire ramener dans le centre. Malgré leurs offres diverses, je résistais : j’avais toujours en tête les 200 Reais dépensés la dernière fois pour mon trajet, sans savoir si le tarif était le bon. J’avais donc décidé de rentrer en bus, puisque ce dernier passait par Flamengo, à 1km de mon hôtel que je rejoindrais à pied. Là, je m’aperçus que le bus ne s’arrêtait jamais aux feux rouges. J’apprenais quelques mois plus tard que les descentes de bandes organisées dans les autobus étaient fréquentes, au moins à une époque. Evidemment, je comprends qu’un bus en provenance d’un aéroport soit plus visé qu’un transport en commun normal. Mais parfois, mieux vaut ignorer que savoir, hein!
Il était 23H et les rues étaient désertes : il fallait tracer, le coin n’étant pas réputé pour être bien famé la nuit. D’ailleurs, le comportement du peu de personnes croisées de Flamengo au Largo do Machado allait dans ce sens : il fallait par exemple, passer le moins de temps possible entre la voiture, qui attendait, et le pas de la porte : bizarre. Plus haut, l’atmosphère se détendait un peu, avec pas mal de jeunes filant en soirée Halloween… Et oui, samedi 31 octobre oblige, veille de la Toussaint! Etonnant quand, même, de voir les gens en short et manches courtes une veille de Toussaint, à minuit, dans la rue!
La Toussaint, donc, mon dernier jour de périple : j’avais prévu de visiter ce que j’avais raté lors de mon premier séjour carioca : des musées et le Pain de Sucre, donc. Un petit marathon visuel très bien pour un dernier jour.
Rentré en fin d’après-midi à l’hôtel, je me voyais déconseillé de prendre le bus pour l’aéroport à Flamengo : selon le jeune de la réception, le quartier était loin d’être sûr. Pour moi, la question était la suivante : et comment faire, alors, pour aller à l’aéroport avec 100 Reais en poche? Pas de problème, selon mon interlocuteur, c’est 50 Reais… Comme quoi, j’avais payé quatre fois plus à mon arrivée dans le pays, ce qui m’avait refroidi pour prendre le taxi durant tout mon séjour, et avec raison!
Cet avion de retour ne fut pas annulé, ni reporté. Engonçé, une fois de plus, entre un hublot et une personne forte, je commençais à croire au complot contre ma constitution. Heureusement, la nuit, même en avion, on dort. L’arrivée à Lisbonne, pour 2H le lendemain, fut l’occasion de boire un vrai café comme je les aime : pour le français, il faudrait attendre encore. Et pour la troisième fois quasi-consécutive, je me retrouvais entre le hublot et une personne très forte. Non, vraiment, là, y’a un truc!!!
A bientôt, pour d’autres comptes-rendus de voyage!
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