Travelers' Map is loading... If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.
_____________________________________________
Je suis parti de Lyon à 14H15 la veille, accompagné par un article peut-être prémonitoire sur São Tome e Principe, qui a attiré mon attention ces derniers mois, avec une escale de 75 minutes à Paris et un départ pour La Havane à 16H40. Mes voisins sont un couple de 50enaires sympathiques qui vont passer une dizaine de jours au soleil, à Varadero, tandis que personnellement, je tracerai direct vers la verdoyante région de Viñales. L’avion arrive à destination à 20H35 : avec 6h de décalage, l’horaire est pour le moins trompeur puisque ça fait 10h de vol depuis Paris.
Le passage à la douane est réalisé sans encombre, si ce n’est la fatigue qui me fait faire de mauvais choix : d’abord pour retrouver mon sac, ensuite pour la douane marchande que je mets du temps à éviter. Rien de grave, ça me permet déjà d’observer les comportements, tant je ne sais à quoi m’attendre à Cuba. Très vite, les taxis me prennent d’assaut et l’un d’entre eux s’improvise en guide dans l’aéroport tout en me proposant le trajet à La Havane pour 35 CUP ; mon guide parle de 30… Allé. Je retire de l’argent, ces fameux CUP ou Pesos convertibles, indexés sur le dollar américain à l’usage des touristes, puis passe prendre une bouteille d’eau : il n’y a pas trop le choix de toute manière et les frigos sont en panne. Bonne entrée en matière, je suis à Cuba.
Direction l’Estadio Latinoamericano, près duquel j’ai choisi mon hôtel. Mon taxi n’est pas une vieille américaine, mais ça sent l’essence, va savoir. Il n’y a pas beaucoup de lumières et je ne vois donc pas grand chose, mais c’est idéal pour m’exercer un peu au castillan. Je suis déposé devant l’immeuble où se situe mon hôtel, au 10e étage, où Enzo m’accueille, m’installe dans ce qui s’avèrera être son appartement, et me présente rapidement les alentours. Il est minuit quand je vais faire un tour dans le quartier, puisqu’on me dit qu’il n’y a aucun risque… Bien que l’automne restait doux à Lyon, il fait quand même une bonne 10aine de degrés de plus, donc chaud : je me couche enfin et dors porte-fenêtre ouverte.
Laisser un commentaire