Logroño : l’attente
[23 juillet] Lever 9H. La supposée italienne est partie à 5H30, et je n’ai pas capté le départ des autres. Après un petit déjeuner au Liberty, où je prends mes habitudes, je passe une paire d’heures à voir comment repporter mon vol, réservé depuis Porto pour Lyon, afin de me donner des chances d’arriver à Santiago.
Je regarde aussi d’où et jusqu’à quand je peux renvoyer le VTT en France par la poste locale, ce qui restreint encore plus les possibilités. Enfin, il n’y a pas de bus de Santiago à Porto aux dates souhaitées, et je regarde donc depuis León, quitte à raccourcir mon séjour. Un véritable numéro d’équilibriste ! Au final, je remets la décision au lendemain, car je ne suis toujours pas sûr que le VTT fonctionnera mercredi…
Je me pose ensuite à l’auberge, devant le Magellan de Stephan Zweig, avant d’aller déjeuner d’une spécialité locale dans le quartier où sont servis des pinchos , la tapa de Logroño, à profusion. Tortilla bacalao . Oui, j’aime la diversité et le changement… Je trace ensuite au Museo de La Rioja, musée d’histoire et des Beaux-Arts locaux, intéressant et gratuit avec ça ! Dionisos, 1er s.
Panneaux de Saint Blaise (=San Blas en VO), Eglise paroissiale de Sa, Juan Bautista el Collado, XVIe s.
Retable principal de Torremuña, Eglise paroissiale de Santa Maria de la Blanca, Torremuña, ca 1490-1561
Chapiteau, Hôpital de San Juan de Acre, Navarrete, 1185
Décorations végétales de style Mudejar, XVe s. ; carreaux de céramique de style Mudejar, XVe s.
Annonciation, XVe s.
Tables de San Millàn [Saint Emilien : prêtre et abbé de l’Espagne wisigothe du VIe siècle] : sur le tableau supérieur, vie de Jésus enfants ; 8 tableaux inférieurs : épisodes de la vie de San Millàn.
Saint Roch, bois, XVIe s.
Saint Sébastien, bois, XVIe s.
Saint Michel, bois, XVIe s.
Saint Jérôme pénitent, attribué à Fray Vicente de Santo Domingo, ca 1566-1570
Antonio de Zagarra, Retable de San Lorenzo, 1590-1610 ; bois, église paroissiale de San Lorenzo, Oteruelo
Sainte Lucie, bois, 1560-1600
Atelier du Greco, Saint François et le frère Léon, 1600-1606
Pedro de Angulo, Retable de Saint JOachim et Sainte Anne, 1578, eglise paroissiale de San Esteban, Galbarruli
Pedro de Arbulo, Saint Paul, bois, Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Pedro de Arbulo, Saint Jacques, bois, Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Pedro de Arbulo, Saint André, bois, Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scènes de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scène de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scène de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scène de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scène de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Pedro de Arbulo, Saint Mathieu, bois, Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Scène de la vie du Christ, rétable du Monastère Jeronimo de la Estrella, ca 1590
Guillermo Forchondt, Crucifixion, XVIIe s.
Atelier anversois, Moïse et les tables de la loi, ca 1650
[?]
Joaquin M. Herrer, L’Eau bénite chez les Commandeuses de Saint Jacques, 1866
José Pueyo Matanza, Le Petit, 1901
Federico Godoy Castro, La Toilette, 1899
Juean de Barroeta y Anguisolea, La Résurrection de Lazare, 1856
Francisco Cisneros, Le Serment du Gouverneur de Saint Domingue, 1862 – Après avoir proclamé l’indépendance en 1844 sous le nom de République Dominicaine, le président Pedro Santana sollicite la réintégration au giron espagnol en 1861 sous le regard du portrait de la Reine Isabelle II.
Juan Angel Gomez Alarcon, Soleil d’hiver, 1907-1908
José VIllegas Cordero, Paysage avec femme, 1907
Gabriel Palencia Ubanell, Préparatifs d’une fête, 1899
Enrique Martinez Cubells Ruiz, Hiver à Munich, 1901
José Bermejo Sobera, Un Citoyen de plus, 1901
Eugenio Oliva Rodrigo, Noces interrompues, 1885
Juan Gimenez Martin, Intérieur de la catedrale d’Avila, 1901
Le musée de La Rioja se trouve dans les murs du Palacio de Espartero, édifice de style baroque construit au XVIIIe s. et maison du général Baldomero Espartero.
Comme je ne suis pas loin, je passe du côté de l’Arc de triomphe du Revellín : il fallait le voir, dans tous les sens du terme ; et tente ensuite la maison de l’image locale, pour une expo photo, mais malheureusement fermée.
Ce sera donc pinte et empanadas dans une enseigne dédiée, Cachito Mio.
La vendeuse est une jeune cubaine, en Europe depuis 1 an. Elle admet qu’on vit pas trop mal à Cuba , mais qu’on gagne plus d’argent et qu’on a plus de confort en Europe, même si tout est plus cher, sans aller jusqu’à Menton où elle a trouvé tout hors de prix ! Sympa, les empanadas , mangées à l’écart du brouhaha touristique.
Entrée de l’Auberge La Bilbaina, avec cette photo en clin d’oeil: entre l’aide dont bénéficie Luis Ocaña, le cycliste tiré par ses coéquipiers après sa chute dans la descente du Grand Ballon d’Alsace, le 4 juillet 1969, et Fagor qui bien que marque basque, avait une usine à Lyon… Enfin, je me comprends, mais bien heureusement pour moi, ma destinée fut toute autre durant le voyage de cette année… Coucher 22H, Buenas noches !
[24 juillet] Le collègue de chambrée a été un Californien, en route depuis SJPDP depuis 8 jours. Aujourd’hui, il prend le bus pour Burgos d’où il reprend la marche. Le temps, toujours le temps. Mais il a oublié de se lever pour 10H. Moi, je me bouge dès 9H. Petit déjeuner au Liberty, attente, passage chez le vélociste : rien. Demain… Et réservation d’une nouvelle nuit, pour laquelle on me change de dortoir.
Les curiosités comme le musée Würth, sont désormais loin du centre ville. Galère. Jordi, de Gérone, arrive : il est parti le même jour que moi de SJPDP. Marche le matin dès 6H. Il est prof et a du temps. L’année dernière, il avait fait le chemin depuis León. Je sors vers 18H, vers l’Ebre, voir si je peux monter sur le Monte Cantabria, projet mal préparé et sans succès. Je m’enfonce ensuite dans les faubourgs, où tout se ressemble.
Repas fait de pinchos , rue Laurel : sympa mais dans une ambiance beaucoup trop touristique, bondée et festive, pas mon truc en solo. Retour à l’auberge où Jordi arrive plus tard pour departy 5H30. Coucher 23H30.
[25 juillet] Liberty, vélociste… Toujours rien. Autant dire que le moral descend dans les chaussettes. Journée lecture, pizza et compagnonne de dortoir mutique. Dodo ca 23H.
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