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Bruxelles, siège des institutions européennes, Bruxelles capitale de la Belgique en pleine région flamande mais à grande majorité francophone, Bruxelles convoitée et 800 ans sous domination étrangère, Bruxelles aux populations diverses, venues de toute l’Europe et du monde entier, Bruxelles dont je ne connais rien si ce n’est cette image du Manneken-Pis, cette molécule géante, les chocolats que je n’ai pas pris le temps de goûter et quelques maisons d’éditions, anciennes ou contemporaines.

3 jours à marcher, au hasard des coins de rues, sans attentes particulières, ou à suivre un guide qui sait ce que vous regardez 5 minutes avant de passer à la curiosité suivante, pourvu qu’il y ait assez de place sur la carte mémoire de l’appareil et assez de batterie. 3 jours, c’est court, donc. Mais ça permet à l’esprit de rester éveillé, et c’est sûrement l’aspect le plus rafraîchissant du voyage en tant que tel. Puis, il faut le dire, Bruxelles a l’air vraiment d’une ville agréable à vivre. Bon, j’ai semble-t-il eu de la chance en tombant sur la semaine où la pluie s’est faite discrète. Mais ces rues bordées de constructions basses, rues qui partent dans tous les sens sans laisser à votre mémoire le loisir vital d’en imprimer un plan, cette sensation de quiétude alors qu’on est en semaine travaillée, loin de tout speed, à l’une de ces terrasses ou à l’autre, voilà qui m’a laissé un souvenir tout à fait charmant de l’endroit…

A peine plus d’1 000 000 d’habitants pour l’agglomération Bruxelloise qui se compose de 19 communes, Bruxelles étant située en son centre et correspondant à ce qui est communément appelé le Pentagone. Je n’irai pas plus loin dans la description de cet ensemble apparemment pas des plus faciles à assimiler. Mon Guide du routard m’explique que c’est à Ixelles et Saint-Gilles, une fois sorti du Bruxelles stricto-sensu, que le touriste de passage à affaire. Et bien non : moi, c’est à Marolles que j’aurai passé le plus de temps. Tiens, prends ça!!!