Keith & Tex, Rudy Mills – Le Molotov, Marseille

Travelers' Map is loading...
If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.

_____________________________________________

Et bien, je viens de m’en rendre compte en préparant ce billet : 4e fois que je voyais Messieurs Keith & Tex, le duo jamaïcain de Rocksteady très en forme ces dernières années, et ce très exactement 5 ans après qu’avec les amis, nous les ayons invités à jouer à Toulouse, le 20 avril 2014, pour leur tout premier concert en France. C’est anecdotique, et pourtant, 5 ans jour pour jour après eux , c’était Rudy Mills qui faisait, sauf erreur de ma part, ses premiers pas scéniques dans l’hexagone. Sacré beau hasard!

A vrai dire, Pâques est pour ce que j’en sais, depuis le tout début des années 2000, une période propice à la venue de légendes jamaïcaines en Europe. Ca va être difficile de retracer la chronologie de mes « rencontres » avec eux, mais j’essaie : dès 2000, je devais tenter de le vérifier en voyant annulé au dernier moment un concert de Prince Buster à Tarragone… Ce n’était que partie remise avec l’édition suivante du Doc Martens Festival qui se déroulait à Ruby et dont Denis Alcapone fut la tête d’affiche. En 2003, à Tarrega cette fois-ci, Alton Ellis et Derrick Morgan assurèrent deux superbes fins de soirées dans ce qui était devenu le Ska Explosion Festival. En 2004, rebelote, avec cette fois-ci Dave Barker, Rico Rodriguez et Prince Buster, excusez du peu! En 2007, c’est le Rude Cat, à Girone, qui reprenait le flambeau, un peu plus tôt cette fois puisqu’en mars, avec les Pioneers. En 2009, j’avais le plaisir d’y voir Pat Kelly et Susan Cadogan… Quelques semaines plus tard, c’était à Bordeaux que je voyais Roy Ellis, le 2 mai, toujours autours de Pâques ; c’est aussi à Bordeaux que je devais revoir Derrick Morgan en mai 2010 puis les Pioneers en avril 2011 avant d’aller revoir ces derniers à Londres début mai 2012, en compagnie de Rico Rodriguez, Dave Barker, AJ Franklin et Owen Gray dans un festival où le très attendu Dandy Livingstoine annula son set au dernier moment. En avril 2013, je retournais à Bordeaux pour y voir Ken Boothe une seconde fois. Bref, nostalgie, résurrection de souvenirs pascals et de beaucoup de bonheur suivis de beaux maux de tête! Et ça n’est même pas le sujet mais ça me servira, comme souvent, de mémo.

Keith & Tex, c’est à Hambourg que je les avais découverts en live, pour leur première venue en Europe, le 19 octobre 2013 ; suite à leur venue à Toulouse en avril 2014, je devais les y revoir au Metronum en octobre 2017. Cette date marseillaise était l’occasion de réentendre leurs superbes hits Stop That Train, Leaving On That Train, Tonight ou encore Groovy Situation pour Keith Rowe. Et si, d’habitude, c’est eux aussi que j’entendais chanter sur scène le fabuleux Long Story, c’est cette fois avec Rudy Mills lui-même, leur confrère de l’écurie Derrick Harriott, que je devais enfin écouter le morceau. C’était pourtant le Hit’69 John Jones qui me faisait descendre le Rhône jusque dans la Cité Phocéenne, choix réalisé au détriment de Londres le même week-end. Et bien m’en a pris, même si le set de Rudy Mills était en mode revue à 4 ou 5 titres : à l’image d’un répertoire limité pour une carrière fugace mais intense. Et le tout backé par les habituels Steadytones!

Des potes de la région lyonnaise, d’autres venus de Suisse, les marseillais évidemment, mais aussi des bretons : comme souvent ce fut une occasion excellente de prendre des nouvelles de pas mal de monde et de faire quelques délirantes connaissances, italiennes en l’occurrence. Un souvenir un peu flou, comme ces quelques clichés réalisés dans des conditions bien difficiles, mais un très très bon souvenir qui perpétue une désormais longue tradition : it’s a beautiful and Long Story!

 




0 commentaires:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *