C’est en train de devenir une habitude : les beaux jours arrivés, je jette un coup d’oeil à la programmation de l’édition annuelle du festival de Jazz à Vienne, et trouve une soirée où un artiste attire mon intérêt. Cette année, c’est Mulatu Astatké. Oh, je ne le connais pas bien, loin de là. Je peux même dire que mon intérêt pour lui et sa musique sont un sacré concours de circonstances. En regardant le concert débuter, je ne savais même pas que l’Éthiopien se la donnait, en plus du piano (électrique), au vibraphone et aux percussions : c’est dire. J’avais bien dû écouter, sur les conseils de mélomanes au courant des tendances en cours, l’une ou l’autre des compilations de la série les Ethiopiques, sortie fin des années 1990, mais je n’avais pas encore l’oreille mûre, pour ça.
Durant le 1er confinement du covid, en début d’année 2021, je reprenais l’achat de disques, mis de côté pendant un temps inhabituel, et par pure curiosité, ajoutais un Afro Latin Jazz Vol. 2 de l’artiste (1966), à mon panier. Reçu et posé sur la platine, il s’avérait être le support d’un titre que, une fin d’après-midi quelques mois plus tôt, j’avais écouté, charmé et caché derrière les volets dans une rue de Cienfuegos, à Cuba : quelle bonne surprise !
Alors, faute d’avoir étoffé la discographie de l’artiste dans ma collection, c’était l’occasion de le voir se produire pour un moment de grande qualité : et ça n’a pas raté. Pour le reste, pas grand-chose à dire, mais j’ai vu et entendu ce que je voulais voir et entendre, et c’est bien tout ce qui compte.
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