Turin, balade urbaine Lieu visité le 6 septembre 2015 et publié dans Italie Travelers' Map is loading... If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing. _____________________________________________ Turin, balade urbaine Sacs posés dans le quartier de San Salvario et arrivée sur la place San Carlos, après avoir eu un avant goût des arcades qui couvrent le plus souvent la promenade. Il peut pleuvoir, la balade n’en patiera pas. Place Carignano, du nom du palais curviligne qui y siège. Construit en 1679, il vit naître Victor-Emmanuel II en 1820, grand artisan de l’unification italienne et premier roi du pays en 1861. L’édifice abrita d’ailleurs le 1er parlement italien. Il abrite aujourd’hui le musée du Risorgimento, qui ne fait pas référence à la Renaissance mais bien à l’unification du pays. De l’autre côté, la belle place Carlo Alberto sert de parvis à la Bibliothèque nationale et universitaire, dans l’université achevée en 1720. Elle fut ravagée par un terrible incendie en 1903, mais plus que l’édifice, c’est le fonds ancien de cet établissement qui s’en ressent encore aujourd’hui. Retour sur la place Carignano, avant de pousser plus en avant… Et découverte de la via Pô, longue et bordée sur ses deux côtés de ces fameuses arcades qui pour moi, désormais, caractériseront Turin. Quant à la destination de cette rue, il n’y a qu’à déduire! Sous les arcades, en longeant le Teatro Regio, perpenduculairement à la via Pô, tout en faisant le tour du Palazzo Madama, de son côté aux allures médiévales, Celui-ci même! Cet édifice est construit sur l’emplacement de la porte de la ville romaine, Augusta Taurinorum. De bastion de défense, il devient ensuite un château au XIVe, puis la résidence des invités de la maison de Savoie au XVe, époque à laquelle furent construites les tours d’angle. A droite en jaune, l’église San Lorenzo. Située sur la place Castello, aux côtés du Palazzo Reale, l’église San Lorenzo, ou Saint Laurent, est considérée comme l’église de la maison royale de Savoie. Consacrée en 1680, c’est en quelque sorte la cousine de l’Escorial, en Espagne… … bien que construite en dur plus d’un siècle après la promesse faite par Philippe II d’Espagne et Emmanuel Philibert de Savoie, lieutenant du premier cité, d’édifier chacun une église en l’honneur de la victoire sur les troupes françaises d’Henri II, le 10 août 1557, jour de la Saint Laurent. Promesse tenue avec retard mais avec faste! Le palais royal de Turin est celui de la maison de Savoie, originellement construit pour la reine Christine de France, au XVIIe. On aperçoit le clocher de l’église Saint Jean-Baptiste, à droite… C’est en fait une cathédrale construite à la fin du XVIIe siècle. Après avoir visité San Lorenzo, le dépouillement de San Giovanni Battista choque… Mais sa richesse est ailleurs. Avec une relique considérée comme le Saint Suaire, drap qui enveloppa Jésus-Christ au tombeau. Visible périodiquement, il n’est pas ce qu’on devine d’ici. Vue générale sur San Giovanni Battista et une espèce de bulbe en cours de restauration que j’aurais bien aimé voir : c’est le Dôme de Turin et ce sera, au mieux, pour une autre fois! Depuis la cathédrale, la porte Palatine, Porta Palazzo, l’une des entrées de la ville à l’époque romaine. Le mur central est d’origine ; les deux tours ont été ajoutées au Moyen Âge. Après un aperitivo aux goûts et couleurs locales sur la Piazzeta IV Marzo, balade nocturne dans le centre ville de Turin, avec ici le Palazzo di Città, la mairie de Turin, sur la place du même nom. Et une promenade qui continue dans les rues piétonnes souvent bordées d’arcades… Certaines façades, même commerciales, attirent plus la curiosité que d’autres. De nombreux palais et églises jalonnent pourtant le quartier! Le quartier est cossu mais trop calme et la tranquilité de ces arcades ne sied pas au vendredi soir qu’il est, la curiosité guidant toutefois les pas… Jusqu’à la via Pô, très animée. Du passage, des bars, de l’électro… Et en levant parfois la tête, des appartements aux allures de musée : on aperçoit ici un plafond à caissons orné de peintures… Et puis il y a aussi des tribus urbaines qui laissent des traces, comme ici les Mods, dont la non existence aurait étonné au pays du Vespa! Mais si Turin est la ville de la Fiat, elle n’est pas pour autant celui du mythique deux roues, qui fut créé en 1946 à… Florence. Depuis la Piazza Vittorio Veneto, au bout de la via Pô, vue sur la Mole Antonelliana. Aperçue dans l’après-midi, je n’aurai de cesse de la visiter… Oubliant même qu’il se jouait un Portugal-France ce soir-là. Mais là, c’est juste l’heure de quelques derniers verres : d’abord sur les quais du Pô, où la CNT locale organisait une soirée pour les migrants, puis dans le quartier San Salvario où le Biberon verra nos deux fins de soirée : tout proche de notre lieu de villégiature, il sert en plus d’excellents rhums, à des prix raisonnables, et le tout dans une ambiance sympa! Le quartier San Salvario est un quartier populaire : à mi chemin entre deux centres de Turin : l’historique et le Lingotto – les usines Fiat. Pas mal de bars dans le coin, certains pour le jour, d’autres pour la nuit, des boîtes et le public qui va avec, mais aussi pas mal d’immigrés venus d’autres continents. Ce samedi est une belle journée : peu importe, c’est à l’intérieur qu’elle va se dérouler. Passage devant le Palazzo Madama pour mieux retrouver le Museo Egizio. Caché tout à côté de la Piazza Carignano, il n’avait pu être visité la veille, faute d’avoir vu à temps les deux Sekhmet qui en encadrent l’entrée… Ce samedi fut donc chargé! 4 bonnes heures pus tard, sortis du Museo Egizio, promenade sous les arcades à nouveau, au milieu des bouquinistes… C’est d’abord la Mole qui est recherchée, pour le musée qu’elle abrite, mais aussi et surtout pour la vue panoramique de Turin. Commencé en 1863, l’édifice est l’un des plus hauts de la ville, avec ses 167 mètres. Symbole de Turin, il apparaît sur certaines pièces de 2 Cents d’€uros. Mais en ce samedi après-midi, beaucoup de turinois ont eu cetten idée… Remise pour plus tard, avec un passage au marché de frais, Piazza della Repubblica, via les Giardini Reali… Puis remontée dans le centre historique, après avoir vu un marché comme les autres… Ici, le clocher de la cathédrale San Giovanni Battista… Dans la via Santa Chiara, vers le Dôme de Turin, la Galleria Umberto et son style Art Nouveau mène aux charcuteries et poissonneries du marché de frais… Un morceau de Bruxelles au sud des Alpes. Et oui, ce sont deux journées et demie qui se sont passées un peu en tournant en rond, mais en redécouvrant à chaque fois les lieux de passage : ici, depuis la Piazzetta Reale, devant le Palazzo Reale, le Palazzo Madama, dont on peut voir l’autre façade, cette fois-ci, plaquée sur l’édifice médiéval entre 1718 et 1721. Et direction la Mole! C’est qu’il me tarde d’être… En haut de ce truc, ou plutôt à mi-hauteur… La visite du musée du cinéma sera la dernière du jour… Dimanche : ce sera visite de l’expo Tamara de Lempicka, au Palazzo Chiablese, voisin du Palazzo Reale. Sur la route, mise en bouche art nouveau avec la Galleria -de luxe- San Federico. Puis après-midi tranquille sur les bords du Pô, au Parco del Valentino. Il est temps de se poser un peu. Les deux derniers jours ont été un vrai marathon, et même un test : il ne faudra pas trop tirer sur la corde pour le prochain voyage! Et ça ne sont pas les turinois qui devraient se risquer à dire le contraire… Etiquettes de l'album photo : Arcades, Architecture chrétienne, Architecture classique, Architecture contemporaine, Architecture renaissance, Art nouveau, Arts chrétiens, Arts et traditions populaires, Bibliothèques, Eglises, Fortifications, Grandes places, Marchés traditionnels, Turin, UNESCO - Patrimoine mondial de l'humanité, Vestiges antiques, Vestiges médiévaux
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