Pour continuer sur la même lancée, deux lieux dans lesquels je ne m’étais encore jamais rendu, et deux ambiances : le Musée départemental Arles Antique et Trinquetaille. Béton et bois ; mer et montagne ; matériel et spirituel. Pour le premier, il ne s’agissait malheureusement pas d’en visiter les collections, mais plutôt de connaître la genèse et l’aboutissement des travaux d’aménagement du territoire sur la cote méridionale française durant les années 1960 : une belle plongée dans une histoire récente quasi locale : très chronophage tant c’était intéressant, là est tout le paradoxe! Toujours pareil, avec tant de choses à voir… Les lieux étant excentrés, principale cause de cette découverte tardive, la frustration se fait sentir. Paradoxal, disais-je donc.

Traverser le Rhône pour Trinquetaille et sa hutte conçue par le colombien Simon Velez pour abriter la superbe exposition de Matthieu Ricard n’arrangera rien. Des photographies magnifiques, un cadre à ne rater sous aucun prétexte, mais sur le coup la sensation de le faire au détriment d’autres découvertes. Note pour moi-même : penser à un 3e jour!