Le Rif

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Chefchaouen, c’est entre 30 et 40000 habitants perchés à 600 mètres d’altitude dans une ville fondée à la fin du XVe siècle un peu comme un poste avancé censé protéger le reste du pays des incursions portugaises et espagnoles. Il faut bien avoir à l’esprit qu’à cette époque-là, la Reconquista bâtait son plein dans la péninsule ibérique. D’ailleurs, il semble que Chefchaouen ait été dès sa fondation interdite aux chrétiens sous peine de mort. Mais en 1920, l’Espagne s’empara de la cité qui fut placée sous protectorat avant d’être rétrocédée au Maroc en 1956. C’est ce qui explique qu’à notre grand étonnement, il se parlait bien entendu arabe dans la ville, mais plutôt espagnol que français pour ce qui est des langues européennes. Les touristes eux-mêmes étaient plutôt issus de la péninsule.

En 2010, la ville a été inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco pour son régime alimentaire méditerranéen à base d’huile d’olive, poisson, viandes, légumes et céréales, régime inchangé depuis de longs siècles : c’est un patrimoine immatériel où la gastronomie française a, elle aussi, été inscrite.

Je ne savais pas grand-chose de plus de notre première étape et suivis le petit programme concocté par mes amis durant l’après-midi suivant notre arrivée, laquelle se solda par de longs arrêts thé aux terrasses des cafés locaux, ainsi que quelques promenades dans la ville nouvelle. Je devais très vite me faire une raison : on ne boit jamais qu’un seul thé! Cette première collation n’est qu’une introduction à trois ou quatre autres qui suivent toujours ; on ne se pose jamais 10 minutes ou 1/4 d’heure en un lieu, on y passe toujours 1 heure au minimum… Le rythme de vie plus ou moins pressé du Vieux continent est donc à oublier! Ici, on prend le temps, et tant pis si l’on ne voit rien d’où l’on est assis. L’adaptation se fait de force si elle n’est pas voulue, inutile de vouloir aller plus vite que ce à quoi on est invités. Mais ça n’est pas grave, on s’y fait rapidement et c’est loin d’être déplaisant au final!

Mais voyez plutôt notre randonnée en montagne, le lendemain… Au grand air!




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