Avril 1999 ; avril 2000 ; août 2000 ; octobre 2012 ; mai-juin 2016 ; décembre 2017 ; avril – mai 2022
Après le Brésil en octobre 2015, un retour aux sources s’imposait pour moi : une manière de redécouvrir des endroits déjà visités et d’autres pas dans le pays de mes parents. Un pays où j’ai passé l’essentiel de mes grandes vacances jusqu’à ma majorité, un petit coin de la Péninsule ibérique qui a toujours eu une grande place dans mon esprit, au beau milieu d’autres choses mais finalement, bien avant toutes ces autres choses.
Le Portugal est aujourd’hui une destination plutôt tendance. Ca n’a pas toujours été le cas, mais le pays est à ce jour doté de tout ce qui attire les touristes : une certaine authenticité, sans aller jusqu’à parler de dépaysement, pas mal de choses à découvrir car pas souvent le sujet des grands médias, et puis le confort moderne, car le Portugal n’est plus ce qu’il était il y a 20 ans, encore moins il y a 30 ; c’est jusqu’où j’arrive à faire remonter mes souvenirs : celui d’un pays plutôt pauvre où je passais la plus grande partie de mes vacances pieds nus, à jouer ou enquiquiner la famille dans les travaux agricoles, sous les vignes, où le vin s’invitait à la plage et où voir des genoux ensanglantés autour des églises était assez fréquent.
Aujourd’hui, on peut sillonner le pays de long en large sur des autoroutes vides et manger un Mc Do ou équivalent dans n’importe quelle ville de taille moyenne, quand n’importe quel lieu à l’attrait touristique prouvé voit désormais son entrée payante et le moindre besoin humain assouvi si éprouvé. Finis, les 5 ou 6 heures pour faire 250 kms sur des routes en partie pavées, la découverte au hasard d’un site intéressant. Tout est bien balisé, indiqué. De bons côtés, d’autres moins bons, ou pour le moins, qui rendent le pays moins authentique. Les portugais eux-mêmes en sont conscients, quand ils n’y participent pas, bien entendu : ils sont passés dans une ère de tourisme de masse ou l’accueil temporaire d’étrangers peut être vécu de différentes manières. Manne financière comme mal nécessaire.
Bon, il n’en reste pas moins que de ces touristes je fais partie, bien malgré moi comme toujours, plus encore dans le cas portugais… Mais c’est un fait que ne démentiront pas les différentes étapes de ces séjours. Après mes voyages solo ou entre copains de 1999, 2000 et 2012, me revoici sur place en 2016 pour un tour du pays, bien accompagnée, de plus de 2500 kms sur 15 jours, puis fin 2017 pour environ 1700 kms au cours d’une autre petite quinzaine. En 2022, c’est Madère que j’ai enfin pu sillonner, avant un petit retour à Lisbonne, juste ce qu’il fallait.
C’est maintenant à vous de m’accompagner…
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Minho et Porto : du 2 au 9 octobre 2012.
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Vacances portugaises : du 23 mai au 4 juin 2016.
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Trás-os-Montes : du 14 au 28 décembre 2017.
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Madeira : du 21 au 29 avril 2022.
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Lisboa : du 30 avril au 3 mai 2022.
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