Guimarães
Je vous invite à une visite préalable de la ville . Et nous voici sur le Largo da Oliveira. Le cloître de l’Eglise da Nossa Senhora da Oliveira abrite le musée Alberto Sampaio.
Depuis le cloître, vue sur le Padrão do Salado, commémorant la victoire de Salado sur les Maures, en 1340.
L’ensemble a été bâti au XIIIe s.
Dès lors, c’est le style roman qui prévaut dans le couvent da Oliveira.
Une scène de chasse? Le site est petit…
Mais bien préservé ou restauré et respire tout autant la quiétude que le centre ville, dehors.
Le musée expose quant à lui de nombreuses oeuvres, principalement locales, tant en peinture qu’en sculpture, surtout pour l’époque médiévale, voire Renaissance. Bien qu’ici, c’est à une période plus faste que le visiteur est renvoyé, vers les XVII et XVIIIe s.
Sortie du musée et direction le Palais des Ducs de Bragança, avec un passage à l’intérieur de Nossa Senhora do Carmo qui, comme la veille à Viana do Castelo, me renvoie à mon voyage brésilien.
Mais nous voici au plus gros morceau de la journée, le Paço dos Duques de Bragança. Il a été édifié au XVe siècle par la maison de Bragança, qui tire une partie de ses origines de la dynastie des Capétiens.
Ce palais conserve nombre de vestiges de l’histoire portugaise. Ici, la salle des pas perdus et ses meubles indo-portugais, faïences de Delft, tapis persans et tapis de Pastrana aux murs.
Même décor dans la salle des banquets au plafond en coque renversée… Le Palais des Ducs est le reflet d’une époque charnière, entre forteresse médiévale et palais Renaissance, quoique plutôt dans la première case.
Mais reflet, tout de même, de la fin d’une période sombre et cahotique, avec la promesse de lendemains meilleurs. Les notables locaux n’en oubliaient pas de prier dans la chapelle à l’entrée gothique…
Rudimentaire, mais bien suffisant pour le reccueillement.
Retour dans les salles…
Où il est bon, de temps en temps, de lever un peu les yeux…
Et de maintenir la curiosité éveillée… Les appartements privés sont de taille plus modeste que les salles traversées en arrivant.
Mais continuent d’abriter de petites merveilles.
Salle à manger privée avec tentures flamandes créées sur des esquisses de Rubens. Entre autres meubles précieux et faïences de Delft.
Inspiré du style bourguignon, contrée dont le premier roi portugais était originaire, ce palais n’a jamais habrité la Cour, quand bien même son commanditaire était un fils naturel de João Ier de Portugal. Restauré de manière controversée durant l’Etat Nouveau, l’édifice est aujourd’hui en partie une résidence présidentielle.
Dehors, le temps hésite toujours entre soleil et pluie.
Mais un passage au château s’impose pour clôturer la journée.
Le donjon central, du Xe s., est ka partie la pus ancienne de cet édifice qui fait corps avec son socle rocheux.
Les 7 tours qui l’entourent furent construites par la suite. Le tout surplombant la ville de Guimarães, perdue au milieu des collines.
Visites terminées. Il est temps de s’adonner à des plaisirs gastronomiques, d’abord avec un ou deux pasteis de nata, puis un bon repas.
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