Pico Ruivo et Pico do Arieiro
Vues mes dernières ascensions îliennes, en Jamaïque et à Cuba , j’ai cette fois-ci mis toutes les chances de mon côté en surveillant la météo, veille facilitée par des webcams bien pratiques . Il a l’air de faire une belle journée et je vais donc tenter le toit de l’île…
[Km 1 <-] Pour me rendre à Achada do Teixeira, départ de ma rando du jour, je n'ai eu d'autre choix que de prendre un taxi pour passer des 400 m d'altitude de Santana à 1600 m. Je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée.
Les panoramas sont absolulment spectaculaires… Vers l’ouest.
Vers le sud est… Avec, sans que je le sache encore, une vue au loin sur le Pico do Arieiro et son radar aérien militaire.
Mon premier objectif est le Pico Ruivo, sommet de l’île situé à 1861 m. Le chemin est pentu mais accessible à tout le monde, en plus d’avoir une distance raisonnable.
En gros, vers le nord-est ici, je pense qu’on a une vue sur le parc naturel de Ribeiro Frio .
Tandis que vers le sud, je présume qu’on a le Pico Grande, que je n’ai pas pu voir lors de mon passage dessous …
Sur place, je ne sais tellement pas où mettre les yeux dans le vaste paysage, que je rate encore mon prochain objectif, visible d’ici.
Je tourne sans cesse sur moi-même, pour me retrouver à nouveau devant ce que je pense être la vallée de Ribeiro Frio.
Je suis sur le Pico Ruivo, tout en haut de Madeira… La vue n’est pas parfaite mais ç’aurait pu être pire, voire mieux – ou pas – sous une varitable mer de nuages…
Ce sommet est facilement accessible, mais le Pico do Arieiro, dont j’entame la liaison, est une autre histoire.
C’est gigantesque.
Là, en l’absence de levadas , la question se pose de l’utilité de ces chemins creusés dans la roche… Peut-être, dans le temps, pour joindre aisément les deux versants de l’île, justement? Mystère.
D’un versant à l’autre, sur une crête, il ne faut pas céder au vertige…
la vallée de Curral das Freiras… Mieux vaut avoir le pied sûr, ça plonge.
[Km 5 <-]
Les saillies rocheuses qui tentent de s’achapper de la passes tout en suivant un même mouvement, me fascinent…
Par moment, on a l’impression d’êetre devant les ruines d’une civilisation éteinte…
… Que la nature s’est appropriée sous bien des formes. Un botaniste dirait reonium glndulasum .
Et ranunculus cortisifolius … Et même pas sûr ! Plutôt des odontites holliana . Enfin, pour moi ce sont des boutons d’or.
Pourvu qu’ils ne me bouchent pas complètement la vue, et je m’en accomoderai.
[Km 8 <-] Comme si de rien n'était, je chevauche une crête spectaculaire...
[Km 9 <-] Je n'avance pas beaucoup, mais je pense que c'est excusable.
[Km 9 <-] Une 100aine de mètres d'escaliers pour 60 m de dénivelé...
Ah ! Là je me rends compte que j’ai perdu ma frontale, mal rangée… Je fais un demi-tour à sa recherche, mais il y a bien trop de monde pourque quelqu’un n’ait pas pensé à profiter de cette led toute neuve. Tant pis !
Les nuages empêchent de voir en contrebas mais renforcent une ambiance fantastique.
Pedra Rija en approche…
[Km 9 <-]
Sur la roche dure [= Pedra Rija], quelques perdrix rouges.
La rambarde est un simple fil métallique, mais sa présence rend les choses tellement agréables ! Le souvenir des rares mètres où elle a pu manquer sur d’autres randos me fait sourire…
[Km 9 <-]
[Km 9 <-] D'un côté de la crête...
[Km 9 <-] De l'autre...
Foot un jour, foot toujours…
Et le fameux Pico do Arieiro, 3e sommet de l’île, à 1818 m.
[Km 11 <-] Me voilà arrivé au bout de ma 2e étape, après près de 5H de marche : j'ai fait ça sans me presser. Et là, je vais devoir improviser car il n'y a pas de bus, et il est 16H15.
Mais ces bestioles veulent la tranquilité, pas question de poser pour tik tok ou instagram. Au loin, sur le versant sud, Funchal.
[Km 21 <-] Joli plongeon !
Je suis là à temps pour prendre mon bus, mais lorsque le dernier passe, il n’a pas le numéro attendu, et je le laisse aller… Bien mal m’en a pris ! Je patiente, mais je vais devoir me décider à faire du stop : il me faudra beaucoup de chance car à quasiment 19H, les voitures sont très rares…
Heureusement, un taxi termine son service et propose de me ramener à Faial. Il poussera même jusqu’à Santana, moyennant espèces. Là, la chance continuera à me sourire puisque je trouve enfin un vrai restaurant portugais avec ses assiettes au rapport quantité prix inégalable. Il me faudra bien ça !
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