Lisboa Arte, Parte II

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Dernière journée portugaise, une certaine fatigue qui guète, mais toujours pas mal de choses à voir et donc un choix à faire. J’opte pour une continuité avec la journée d’hier, dans les arts à travers un second grand écart.

Premier rendez-vous en fin de matinée en bordure du Parc de la forêt de Monsanto, tous près de stade de Sport Lisboa e Benfica, au Palacio dos Marqueses da Fronteira, jamais visité. Le second, alors que je choisis de me ménager physiquement en prenant le train, m’amène dans le quartier de Belem, où je trouve encore les choses pas mal changées et choisis le Centre culturel et le musée consacré à une seconde partie, après celle de Funchal, de la collection Berardo, pour finir mon séjour.

J’avais déjà fait un tour au Centro Cultural Belem en 1999, mais le complexe s’est enrichi depuis 2006 d’un fonds acquis par l’homme d’affaires José Berardo madérois – en 2008, Forbes estime sa fortune à 1,8 Milliards d’€uros -, collection d’art estimée par Christie’s à 316 M d’€uros, d’abord prêtée à l’Etat Portugais qui en assure la conservation et l’exploitation dans un musée au nom de son principal pourvoyeur, puis saisie par ce dernier en 2019, après que 3 banques portugaises en faillite et recapitalisées par l’Etat durant les années 2000 aient porté plainte contre José Berardo, qui leur doit environ 1000 millions d’€uros. Le 31 décembre 2022, le Museu Berardo a disparu au profit Centro Cultural Belem qui continue à exploiter la collection réunie par l’escroc : c’est bien la moindre des choses. En juillet 2023, l’État portugais a confirmé que les conditions de saisie de 2019, alors qu’il y avait un prêt, continuaient à être appliquées, l’État garantissant la sécurité, la conservation et la jouissance par le public des 800 œuvres du fonds.

Je suis téméraire ! Ma visite du Palais de Tokyo à Paris en 2007, m’avait passablement sorti de mes gonds, mais je travaille depuis dans le monde de l’art et si j’ai eu la possibilité de choisir un musée « plus portugais », type celui do Oriente, j’ai ici la possibilité de voir des artistes jamais ou peu croisés tout en étoffant mon expérience des arts majeurs de la grande histoire de l’art – celles dont je parlais hier, avec toujours le même type d’œuvres issues des mêmes courants des mêmes pays et époques – et, enfin, en voyant comment un homme de goût peut s’arranger avec sa conscience en profitant de l’argent épargné par les petites gens. Voilà qui pose en outre une place de l' »art » dans nos sociétés…




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