Salvador : Pelourinho e Santo Antonio
[Km 1 <-] Je laisse derrière moi l'Hospitalet dédié à l'hospitalité et entame ma descente vers l'Alzou.
[Km 4 <-] Pas mal poussé pour arriver ici, et d'ailleurs croisé un couple de VTTAEistes à qui je dis en plaisantant avoir vu un panneau "interdit aux engins motorisés" : ils n'ont clairement pas apprécié et j'en ris encore ! Ils me semblaient aller un peu vite dans ce chemin escarpé, mais n'ont pas raté ce point de vue, à mon instar.
Mirador d’où je me plais à imaginer les pélerins devinant la cité au détour d’un virage…
[Km 5 <-] En arrivant à la route D32, en fin de km 4 de cet itinéraire, on perd toute trace de la cité dédiée à Amadour. Jugez plutôt !
[Km 6 <-] Mais pas d'ennui à l'horizon, pour le moment : Gramat m'a l'air moins dur que le Larzac .
[Km 6 <-] Même si comme hier, il continue à me proposer ses propres pièges...
[Km 7 <-] Décidément, j'aime le bâti traditionnel de ce Lot qui m'était, bien que voisin de mon Aveyron natal, méconu.
[Km 10 <-] De paysage de causse...
[Ca km 42 <-] Il est 18H, j'ai quitté la vallée pour remonter, traverse des bois, des hameaux et n'en finis pas d'apprécier les paysages. Avec le soleil qui a bien décliné, il sont d'autant plus beaux.
Ce qui attire rapidement mon attention dans ce paysage encaissé, isolé et humide, c’est l’omniprésence de lichens. La dernière fois que j’en avais vu autant, c’était au nord du Portugal , quoique dans d’autres proportions. Ici, ça prend des allures presque inquiétantes, bien que renvoyant à un paysage féérique… Chez les sorcières ! Je trace afin que ces doigts en puissance ne me saisissent pas !
[Km 50 <-] Pas évident de pédaler quand le chemin retraicit... Ou quand le sillon creusé par un torrent de pierres que je devine furieux, passe d'un côté à l'autre du sentier. Je suis obligé de poser pied à terre et de reprendre.
… Et je ne veux pas que les sorcières me saisissent !
[Km 59 <-] Et je profiterai de la civilisation tout seul, merci ! Sacrée bonne journée bien menée avec le spectre du manque d'eau au dessus de moi, tout de même. Un faon aperç au loin, 60 kms et plus de1000 m. de d+. Ca mérite une bonne pizza, attablé et hydraté par mon saint triptyque de ces prochains dîners : Coca, Perrier, bière. Puis antimoustique et camping !
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