Salvador

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São Salvador da Bahia de todos os Santos, Saint Sauveur de la baie de tous les Saints à sa fondation en 1549. Salvador tout court aujourd’hui.

C’est avec Bahia de tous les Saints, de Jorge Amado, que j’ai découvert la ville, ou l’ai fantasmée. Avec Maîtres et esclaves de Gilberto Freyre, aussi sûrement, puisque la capitale de l’actuel état de Bahia est un peu le creuset de la culture brésilienne.

La légende, ou l’histoire, raconte que Diogo Alvares, un marin originaire de Viana do Castelo, y fit naufrage en 1509, 8 ans après la reconnaissance des lieux par le cartographe Amerigo Vespucci. Il y tomba amoureux d’une indigène, Catarina Paraguaçu, qui fut baptisée à Saint Malo en 1528. Leur union, deux ans plus tard, donna la plus vieille lignée du Brésil colonial et le premier exemple officiel de métissage en terres brésiliennes.

Mais ce sont les Noirs qui composent la majorité de la population depuis le XVIe siècle et l’introduction de la culture de la canne à sucre dans la région. Salvador fut ainsi le port d’arrivée de centaines de négriers et de millions d’esclaves africains jusqu’à l’abolition de l’esclavage au Brésil en 1888.

L’influence africaine est donc très forte dans la ville qui a vu naître la capoeira et le candomblé.

C’est un peu ce que je suis allé tenter d’apercevoir, en même temps que l’héritage portugais, dans la ville de Jorge Amado. C’est lui, en tous cas, qui me l’a faite fantasmer. Beaucoup d’attentes, donc, de ma part pour cette ville qui fut aussi la première capitale du Brésil colonial, de 1549 à 1763, année où la métropole fit de Rio de Janeiro le nouveau centre administratif de sa colonie.

Voyons donc!




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