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Braga, également visitée en 2012, est la capitale minhota, à une petite 20aine de kms de Barcelos. Oui, vous avez bien compris si vous avez plus ou moins retenu les distances que j’ai écrites ici, le Minho a un tissu urbain assez dense. Ca ne l’a pas empêché, ou peut-être est-ce la raison pour laquelle, à l’instar de régions plus désertes et pauvres telles que Tras Os Montes -derrière les collines-, au nord-est du pays, le Minho a fourni un bon contingent à l’émigration qui frappe le Portugal de manière assez régulière.

De l’émigration, le pays en a de tout temps été un réservoir, même si limité en nombre d’habitants. Il fallait bien, pourtant, peupler ne serai-ce qu’un peu, ou plutôt protéger ces terres lointaines que le Portugal ne s’appropriait finalement pas vraiment. Dans le meilleur des cas, donc, à la recherche de jours meilleurs. Car dans la métropole comme dans les pays voisins, c’est une élite qui s’accapare les richesses que les puissants n’ont pas oublié de faire venir d’outre mer. Le Clergé en fait partie : il n’est donc pas anodin de voir une bonne partie des richesses patrimoniales de ce petit pays concentrées dans les églises et autres propriétés ecclésiastiques.

Mais inutile de s’attarder sur de telles considérations, quand bien même elles expliquent pourquoi, aujourd’hui encore, l’essentiel des visites proposées se fera dans… Des édifices religieux… Surprise!

Voici donc une grosse visite en milieu baroque.