Je commence à croire que d’une année sur l’autre, l’organisation fait alterner les bonnes expos d’un lieu sur l’autre. A mon goût en tous cas. L’Eglise des frères prêcheurs avait abrité deux excellentes expositions lors de mes 1e et 3e venues. La seconde s’était avérée intéressante mais un peu décevante. Cette 4e avec La Blancheur de la baleine, n’était pour moi même pas intéressante : sur le fond, thème trop facile ; sur la forme, je n’ai tout simplement pas adhéré.
A l’Eglise des trinitaires, The Hobbyist est allé au delà de mes attentes : une espèce d’analyse sociale dans laquelle je n’ai pas manqué de me reconnaître. Pas vraiment de la photo, mais thème bien choisi et présenté. Dommage que, plus loin, la sélection des photos de Robert Frank se soit avérée un peu trop académique. On ne doutera pas de son influence dans l’histoire de la photo, tant elle s’y fond… Depardon joue aussi dans les clichés et peut-être a-t-il lui aussi alimenté le mythe, mais au moins sait-il provoquer, choquer, étonner, faire penser. Deux photographes qui n’ont certainement pas influencé leurs homologues chinois. Quoi que.
Une après-midi bien remplie et ça n’est pas le sound-system Reggae par le plus heureux des hasard prévu pour la soirée, qui a démenti la bonne impression laissée par cette journée. Top!
Laisser un commentaire