Retour à Porto
3 jours après ma reconnaissance du centre historique de Porto , retour sur place pour quelques visites bien visées.
Les photos étant interdites dans l’église São Francisco, voici mon seul essai, histoire de garder une trace des 500 kgs d’or utilisés ici.
L’une des mises en scène en taille dorée dans l’église est celle du martyre des moines franciscains au Maroc, en 1220.
Mais ça, c’est le musée / catacombes attenant à l’église São Francisco qui le propose, ainsi que leur histoire : 5 franciscains envoyés précher au Maroc furent faits prisonniers puis libérés avant d’insister dans leur mission, ce qui les conduit une nouvelle fois au cachot puis sous la lame du roi local qui se serait lui-même chargé de la quintuple décapitation. Autres temps.
Quant à moi, je reste sur ma faim de photos et me contente de la visite de l’ossuaire de l’ordre de Saint François…
Ainsi que du musée, qui se fait lui aussi témoin d’une certaine oppulence. Il semble que très tôt, l’église São Francisco, qui se trouvait dans un quartier pauvre, fut fermée au culte afin d’éviter cet étalage de richesses.
Passée cette première visite pleine de surprises, je me rends à celle de l’édifice qui, devant le jardin de l’Infante Dom Henrique, est mitoyen de l’église São Francisco. Et malgré le temps grisâtre, sans jamais quitter mon appareil : ici, vue, tout en haut, sur la Sé.
Jardin de l’Infante Dom Henrique : la statue du natif de Porto ; vue de l’extérieur, la nef de l’église São Francisco ; et le Palacio da Bolsa, Palais de la Bourse ou Chambre du Commerce locale. Elle a fait l’objet d’une visite guidée, photos interdites : surprises nombreuses, encore, dans les styles les plus divers et nottamment une salle de réception à rendre la Grande Mosquée de Damas pâle de jalousie!
Le reste de l’après-midi, je le passe d’une rue à l’autre…
Tête en l’air, appareil au poing…
Humant l’ambiance locale, sans but. Rue du 31 janvier avec église paroissiale de Santo Ildefonso.
A l’autre bout, avec la rue dos Clèrigos remontant, la fameuse Torre dos Clèrigos.
Perpendiculaire, la Rua Santa Catarina, avec toutes les grandes enseignes mondiales et d’autres plus locales.
Au coin entre le baroque de Santo Ildefonso et le contemporain de Santo Catarina, une librairie tout en Art nouveau.
Dans la Rua Santa Catarina, la Chapelle des Âmes.
Et puis je m’en vais à la recherche du Marché Bolhão, vieux marché au frais local, yeux rivés sur les façades…
Colorées d’azulejors divers, surmontées des ferroneries parfois surprenantes…
Le marché du Bolhão est fermé à l’heure où je passe, mais je me rabats sur de rares scènes en voie de disparition et quelques pasteis de nata.
Avec, toujours, des surprises.
C’est la crise au Portugal : pas si criant que ça pour un passant, au final, mais c’est dans l’air et sur les murs, aussi.
Fin de journée et retour à Barcelos : je rentre en France demain et suis revenu à Porto pour bien repérer l’aéroport où j’ai bien peur de me rendre au dernier moment. Il s’agirait de ne pas me perdre.Tout à l’air ok, il ne me manquait plus qu’une photo du pont vraiment construit par Eiffel en 1877, Pont Maria Pia, épouse de Dom Luis, qui a son pont plus bas sur le Douro. A la prochaine!
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